CHAMPIONNAT DE FRANCE LONGUE DISTANCE (À HYÈRES) Les cracks sont au rendez-vous
Warembourg en tête, Algret et Laubaney en embuscade. Chez les féminines, Marmey devant Breton et Tournier. Les favoris tiendront-ils encore leur rang aujourd’hui à l’Almanarre ?
La dernière grande compétition windsurf de l’année, le championnat de France longue distance, est d’ores et déjà un succès. Le vent, tant attendu, a soufflé fort ce vendredi sur le spot de l’Almanarre, à Hyères, permettant de lancer quatre courses par plus de 15 noeuds et de valider le titre. Pas de surprise, les meilleurs Français de la discipline sont au rendez-vous. Nicolas Warembourg (Olympique Grande-Synthe voile) est en tête avec quatre victoires, devant Tristan Algret (CN Saint-François – Guadeloupe) et Steve Laubaney (AGASC Saint-Laurent-du-Var). Le premier Hyérois, Éric Thiémé est pour l’instant 5e. Chez les féminines, la Calédonienne Marine Marmey est en tête, devant Lola Breton et Olivia Tournier (toutes les deux du Neptune Club) au coude à coude.
De à noeuds de vent
Ce matin, une nouvelle séquence de courses est prévue, si le vent est bien au rendez-vous comme l’annoncent les prévisions. À l’issue de cette dernière journée, le champion de France sera désigné. Vendredi après-midi, à l’arrivée de la 3e course longue distance, Fabien Arnoux, le président du HWO (Hyères Windsurf Organisation), a lancé un départ de la quatrième course).
grand « ouf » de soulagement. En effet, pour les organisateurs, l’équation est simple : pas de vent, pas de championnat ! C’est d’ailleurs ce qui s’est passé les deux dernières années, quand le club a accueilli l’épreuve sans pouvoir valider une course. Désormais, les manches supplémentaires permettront aux concurrents de faire des « discards », soit de rejeter la plus mauvaise course. Pour le premier (Nicolas Warembourg - 4 victoires), cela ne changera rien. Pour ses poursuivants, cela pourra être l’occasion de faire bouger les lignes. Pour les compétiteurs, les quatre premières courses ont été un casse-tête pour évaluer les voiles à utiliser. Le vent est « monté » crescendo toute la journée de vendredi, avec des différences importantes de vitesse, entre la ligne de départ (jusqu’à 30-40 noeuds observés) et l’arrivée, où parfois le vent tombait à 15-20 noeuds. Il a fallu toute la maîtrise du directeur de course, Bernard Laffond, pour mettre en place les parcours. De paroles des concurrents, la 4e manche a été dantesque avec des creux de plusieurs mètres au départ et des rafales de vent à tout casser. Les distances de 6 milles nautiques minimum sont avalées en vingt minutes pour les premiers. Le spectacle devrait être encore aujourd’hui de grande qualité.