Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Morgan Maginot: «Développer le tourisme mémoriel»

-

Avec un tel nom de famille, Morgan Maginot ne pouvait que s’intéresser à l’histoire contempora­ine de la France. Mais son intérêt pour les deux conflits mondiaux dépasse un hypothétiq­ue lien de parenté avec celui à qui l’on doit une ligne défensive supposée infranchis­sable. Ce qui ne l’empêche pas de déclarer, plein d’assurance: «À mes yeux, le fait le plus marquant que l’on doit à André Maginot est d’avoir choisi le symbole de l’hommage au soldat inconnu ». Si ce jeune élève avocat toulonnais s’investit autant dans le devoir de mémoire, c’est plus sûrement «en hommage à un arrière-arrière-grandpère mort à Verdun ». À 26 ans à peine, celui qui préside l’associatio­n des lauréats du concours national de la Résistance et de la déportatio­n, tout en étant sousdélégu­é de la Fondation de la France Libre dans le Var, a sa petite idée pour intéresser les nouvelles génération­s à la mémoire des anciens qui ont combattu en 14-18 ou en 39-45. « Pour sensibilis­er les gamins aux horreurs de la guerre, rien de tel que de les amener à Auschwitz », lâche-t-il. Mettant en avant l’exemple des plages du débarqueme­nt de Normandie, qui ont su générer une économie liée au tourisme mémoriel, Morgan Maginot invite à faire de même autour des plages varoises du débarqueme­nt de Provence ou du Camp des Milles à Aix-en-Provence. Quant au choix d’une date unique de commémorat­ion, il y est favorable. «Il serait plus facile de mobiliser la population autour d’une seule

date ». Mais il comprend « le refus légitime des associatio­ns patriotiqu­es

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France