FLORIAN PHILIPPOT VEUT MONTRER LA VOIE À DRAGUIGNAN
Ne lui parlez plus du FN, il « ne se cale pas par rapport au Front national ». C’est sous sa propre bannière, celle du mouvement Les Patriotes, que Florian Philippot a entamé hier sa « tournée nationale des initiatives locales »–dansun restaurant de Draguignan, devant une assiette de daube et une petite centaine de sympathisants. Le député européen a exposé les lignes de la future charte des Patriotes, tout en semant quelques cailloux dans le jardin du FN. Dans la salle, les militants frontistes sont nombreux, parfois encartés… Mais Marine Le Pen les a fortement déçus. « Le patriotisme, comme le dit le général de Gaulle, c’est l’amour de son pays, sans haine des autres », définit Florian Philippot, faisant tordre le nez d’une partie de l’assistance. « Nous sommes quatre Niçois dont trois pieds-noirs, confie Josiane, et entendre toujours ces références à de Gaulle, ça fait mal ». Pour René, c’est même
LREM
Cécile Muschotti opte pour les finances et lance ses permanences
« Quatre députés sur huit dans la même commission, ça fait beaucoup », laissait-elle filtrer. La députée LREM de la deuxième circonscription du Var a joint les actes à la parole en quittant la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale pour rejoindre celle des finances. Désormais, trois députés du Var siègent à la commission Défense : Émilie Guérel, Sereine Mauborgne et, députés LREM respectivement des et circonscriptions, ainsi que Philippe Michel-Kleisbauer, député MoDem de la circonscription. Celles et ceux qui ont écouté Florian Philippot étaient pour la plupart des rangs du FN. Venus pour voir ?
rédhibitoire : « Je n’adhérerai jamais, c’est niet. » La charge de Florian Philippot contre l’Union européenne fait
Les raisons qui l’ont poussé à prendre cette décision, la députée de la circonscription aura l’occasion de s’en expliquer auprès du public à la faveur des permanences qu’elle met en place dans les différentes communes qui composent sa circonscription. Première à ouvrir le bal : Ollioules ce lundi matin de h à h. Rendez-vous fixé salon Provence, Espace Pierre Puget, place Marius-Trotobas. La députée consacrera les premiers lundis matins du mois à Ollioules et Évenos alternativement. Les communes sont en effet regroupées, ce qui n’empêche pas les habitants de la commune voisine de s’y présenter. Pour La Valette-du-Var - Le Revest, les permanences auront lieu les deuxièmes vendredis un mois sur deux le matin (première le
recette. « Que la France ne soit pas une sous-région européenne, sans aucun contrôle des frontières, avec une politique
novembre en mairie du Revest) ; Farlède/Solliès-Ville : les troisièmes lundis du mois le matin, alternativement (première le novembre de h à h à La Farlède, Espace la Capelle, rue du Partégal). Et enfin BelgentierSolliès Pont-Solliès Toucas : les quatrièmes vendredis du mois le matin (premier rendez-vous le de h-h à Belgentier, en mairie, avenue du mai .)
LR
Jean-Louis Masson défend les maisons de l’emploi
Cette semaine, le député de la circonscription Jean-Louis Masson a défendu les maisons de l’emploi : « Elles ont été les seules à proposer des espaces de travail collaboratifs entre les Chambre de commerce et d’industrie, les acteurs
d’immigration déraisonnable ». Il cite « la nécessité de mettre fin à notre appartenance à l’Union européenne », autant que la
socio-économiques, le service public de l’emploi et les collectivités afin de les regrouper autour d’enjeux et de projets territoriaux. » Saluant la coopération des différents acteurs « clé de la réussite de nos projets », le député LR de la circonscription a fait part de sa déception quant à voir disparaître les maisons de l’emploi compte tenu de la réduction des crédits qui semble annoncée. Il s’en est ouvert cette semaine auprès des membres de la commission élargie des crédits travaux et emploi.
Gratuité des péages pour les secours : Françoise Dumont apprécie… et tacle !
En tant que présidente du Sdis officiel - Sapeurs-Pompiers du Var, Françoise Dumont se réjouit de « voir qu’Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et ancien président du SDIS, propose d’ancrer la gratuité des péages pour les forces de secours – et notamment les sapeurs-pompiers – cet état de fait dans la loi, suivi en cela par les déclarations de M. Matras, député du Var (LREM) qui vont également dans le bon sens (notre édition d’hier, Ndlr). La sécurité n’a pas de prix, et la capacité d’action de nos secours publics à agir doit être au coeur de nos préoccupations. »Cequi n’empêche pas la vice-présidente LR du conseil départemental de tacler au passage la majorité LREM : « Je préférerais que la majorité LREM s’attache plutôt à remettre à niveau les ressources de nos SDIS plutôt que de cautionner les diminutions des lignes de crédit fléchées « sécurité civile » dans les dotations aux conseils départementaux ! » remontée des dotations à la défense nationale, « %duPIB c’est le minimum vital ». Comme il l’avait dit dans nos colonnes il est favorable à « des alliances ponctuelles avec tel ou tel leader, face à une loi mauvaise, quand on a besoin de s’unir pour l’intérêt général »– que ce soit avec Mélenchon ou un Républicain. Mais il ne cite pas le FN, ce qui fait sourciller dans la salle, là encore. Quand il tacle implicitement le FN, « les référents départementaux ne sont pas des préfets : si on ne fait pas confiance aux gens sur le terrain, on n’a aucun avenir », il s’attire des applaudissements appuyés. Renseignement pris, la présence de Claudine Kauffmann n’était pas souhaitée. La sénatrice varoise suspendue du FN n’a fait aucun mea culpa sur ses écrits qui comparaient les migrants en France à l’occupation nazie. La porte est ouverte oui, mais pas à n’importe quel prix. 1. Notre édition de vendredi 3 novembre
PARTI RADICAL Laurent Hénart vient défendre la réunification avec le Parti radical de gauche
Il était de passage vendredi soir, à La Farlède : le président du parti radical valoisien Laurent Hénart, candidat à sa propre succession dans le cadre du renouvellement des instances nationales, est également un ardent défenseur de la réunification avec le Parti radical de gauche, que préside Sylvia Pinel. Dans un paysage politique en recomposition depuis la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle et la déferlante LREM aux législatives, Laurent Hénart veut croire que la réunification des partis radicaux leur permettra de peser, au centre de l’échiquier politique. Reste à convaincre les militants. Réponse le décembre prochain, date à laquelle les deux partis sont appelés à se prononcer sur la question.