Var-Matin (La Seyne / Sanary)

FÉDÉRALE  (AVEC LE COPRÉSIDEN­T DE L’US SEYNOISE OLIVIER WILLEM) «On ne peut faire que mieux!»

- PROPOS RECUEILLIS PAR SÉBASTIEN BOTTASSO

En charge du sportif, le coprésiden­t seynois Olivier Willem tire un bilan de ce premier tiers de championna­t forcément décevant, sans manier la langue de bois.

On vous imagine affecté de voir l’USS à la septième place du classement...

Plus que la place, ce sont les deux échecs à domicile que j’ai du mal à évacuer. Avec deux défaites en trois réceptions, on est loin des standards. D’autant que garder Marquet invaincu était un réel objectif que le groupe s’était fixé durant la préparatio­n. Je suis forcément très déçu par ce bilan. Le point positif est qu’on ne peut qu’inverser la stat dans les semaines à venir…

À quoi attribuez-vous ces échecs ?

Je trouve qu’on a manqué de rigueur et d’implicatio­n. Je pense que les joueurs se sont dit que ce serait plus simple que l’année dernière et qu’inconsciem­ment, ils en ont fait un peu moins lors de la préparatio­n estivale ou aux entraîneme­nts. Il y a eu ce phénomène de décompress­ion après la formidable épopée des phases finales qui nous revient comme un boomerang en pleine figure.

Les départs de certains joueurs ne semblent pas non plus avoir été remplacés...

À trois éléments près, c’est quasiment le même groupe qui a joué les phases finales l’an dernier qui a été aligné le plus souvent en ce début de saison. Ils ne sont donc pas devenus mauvais du jour au lendemain. On a fait le choix d’intégrer de nombreux jeunes dont certains donnent satisfacti­on. Je pense à Guilpin ou Ianuso, qui sont des taiseux et qui bossent avec le bon état d’esprit. En revanche, on a peut-être donné trop facilement les clés du camion à tous ces jeunes pour intégrer le groupe, qui n’ont pas eu à se « peler » la place, comme on a pu le faire à l’époque. On manque aussi de leaders. Je ne parle pas des plus anciens. Mais les Bodéré, Asensi, Doukbi, Ramel, Vervoort, Falconetti, Le Strat et consorts, qui ont des années d’expérience en Fédérale , doivent montrer plus de caractère et prouver qu’ils peuvent être aussi des leaders.

Le non-retour de Saulekalek­a est un lourd handicap...

Je ne vais pas dire qu’il ne nous manque pas. Mais même sans lui, on doit gagner nos matches face à Mâcon ou Hyères. On est en plein doute. On l’a encore vu à Grasse. C’est un match qu’on gagne  fois sur , et pourtant on le perd… Après, j’ai encore eu son agent vendredi qui m’a dit qu’il souhaitait vraiment revenir. On va donc encore patienter. Ce ne sera que du bonus s’il revient.

Comment inverser la tendance ?

En se remobilisa­nt, en remettant les ingrédient­s qui nous ont fait défaut, notamment à Marquet… Le groupe s’est dit des choses pour ne pas se les dire quinze fois. On verra s’il le met en applicatio­n à partir de la semaine prochaine.

Vous maintenez donc la confiance aux entraîneur­s ?

Évidemment. Aujourd’hui, ils ne sont absolument pas inquiétés. On n’a pas les meilleurs coaches de la Fédérale , mais ils n’ont pas non plus le meilleur groupe de Fédérale ... On leur demande aussi de préparer l’après Capdeillay­re-Arniaud-Horb ou Sénac qui ne sont pas éternels. Ce n’est pas simple. Ils sont les premiers à pâtir des résultats. Il est évidemment plus facile de pointer du doigt deux hommes que trente individus. Les coaches restent des guides et c’est aux joueurs d’agir. J’ai envie d’avancer avec eux. Le bilan, on le fera plus tard.

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(Photo doc Var-matin) Olivier Willem (ici sous les couleurs de l’USS) aux entraîneur­s. maintient sa confiance

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