Un aigle en métal accueille désormais les visiteurs au Vieil Evenos
Avec son bec crochu, ses serres crispées sur son aire et son oeil acéré pointé vers le rocher du Bec… de l’aigle que l’on devine au loin, le volatile décharné et dressé sur ses ergots, implanté mercredi à l’entrée du vieux village d’Evenos, symbolise bien les grands espaces et l’esprit de liberté entourant le site. L’oeuvre a été confiée à la commune pour trois ans par Renée et André Andréini, couple d’artistes six-fournais connus pour leur inspiration, leur sensibilité et leur sens créatif. La mise en place de la sculpture a eu lieu en présence du maire Blandine Monier, accompagnée de ses adjoints Marianne Poncelet et Louis Vidal. Auteurs, notamment, d’une somptueuse crèche de Noël disposée depuis en l’église SaintMartin, les deux sculpteurs peuvent se prévaloir de créations, dont certaines exposées au centre d’art de la Maison du cygne à SixFours. Réalisées avec des matériaux de récupération (outils agricoles déclassés, vieux extincteurs, fil de fer, pièces mécaniques…), leurs oeuvres méritent vraiment le détour. En tout cas, l’aigle stylisé qu’ils ont fixé à l’entrée du hameau et qui incite à l’évasion s’inscrit parfaitement dans le paysage sauvage et naturel qui l’entoure. Les visiteurs apprécieront ! « Nous sculptons plus spécialement des animaux et des personnages à taille réelle… », confient les intéressés « Notre philosophie est de donner – et prouver – qu’il existe des façons de prolonger l’existence d’objets en fin de vie. » Leurs créations ont été présentées à La Seyne (fort Napoléon, musée Balaguier), à Paris (espace Kaméléon) et par l’association Arts et traditions de Provence… A leur palmarès, le er prix des Amis de la Crèche et un e prix avec une Nativité, actuellement exposée en l’église orthodoxe russe de Sylvanès. Pour l’heure, les artistes ont entrepris la restauration de la Marianne de la mer, de Jean-Pierre Rousseau, qui orne l’entrée du musée Balaguier à La Seyne.