JOURNÉE, CESSON/RENNES - SAINT-RAPHAËL) Ils échappent au piège breton
Sans toujours être très justes, les hommes de Joël Da Silva ont su être efficaces aux bons moments face à une équipe mal en point. Pour la première fois en trois ans, le SRVHB s’impose en Bretagne
CESSON/RENNES - SAINT-RAPHAËL : - À Cesson, Saint-Raphaël bat Cesson/Rennes 28-26 (13-9). Arbitres : MM. Louette et Klein. 1500 spectateurs. CESSON-RENNES : Gardiens : Bonnefoi (15 arrêts/40 dt 0/5 pen.), Lettens (0 arrêt dt 0/2 pen). Marqueurs : Derbier (2/4), Bolaers, Dupont-Marion, Hochet (2/4), Le Boulaire 3(/6), Lanfranchi (2/2), Ooms, Villeminot (0/3), Gudmundsson (3/6), Qerimi (7/8) dt 2/2 pen.), Doré (2/2), Guillo (4/5), Beauregard (0/2). Entraîneur : Yérime Sylla. SAINT-RAPHAËL : Gardiens : Popescu (12 arrêts/37 dt / pen.), Demaille (0 arrêt dt 0/1 pen.). Marqueurs : Krantz (1/1), Simicu (2/7), Abily (1/5), Sarmentio Melian (3/4), Lynggaard (0/1), Kolakovic, Jurka, Caucheteux (10/11) dt 9/9 pen.), Vigneron (4/5), Trottet, Dipanda (4/7), Karalek (3/4), Hmam. Entraîneur : Joël Da Silva.
Comme face à Massy, tout n’a pas été brillant. Loin de là. Mais les Varois pourront se réveiller avec le sentiment du devoir accompli. Et l’agréable sensation d’avoir échappé à nouveau au piège d’un mal classé. Il aura suffi d’un quart d’heure. Quinze minutes pour se mettre dans le bain et rivaliser avec des Bretons accrocheurs, faute d’être fluides. Après quelques phases laborieuses, Dipanda et sa bande réalisaient un premier écart (5-7, 19’), à mesure que Popescu montait
en pression dans ses cages. À cet instant, les décalages en attaque devenaient faciles, et les Bretons bégayaient face à des Varois redevenus rugueux derrière (9-13, 30e). L’écart était creusé. À cet instant, les Bretons ne reviendront jamais à moins de deux buts d’écart. Et si Saint-Raphaël ne dégageait pas une impression de facilité, accumulant les pertes de balle en seconde période, au moins l’équipe avait elle le mérite d’accélérer dès que Cesson venait à lui coller aux basques (17-19, 46e à 1822, 49e). Le sans-faute d’un Caucheteux magistral (7 sur 7 sur penalty), allié à la puissance de Dipanda permettaient de passer une fin de match sans trop de sueurs froides… Mais sans sérénité non plus, puisqu’ils ont toujours été à portée d’un Cesson qui n’a jamais baissé les bras. Et qui, avec plus de justesse, aurait bien pu l’emporter. Mais Saint-Raphaël peut souffler (26-28). La victoire est là. Et, pour l’instant, faute de manière, c’est bien là l’essentiel.