Gil Bernardi : « On bâtit sur pilotis »
dences flambant neuves continuent de sortir de terre. Lancé en 2012 mais à l’étude dès 2008, le programme d’aménagement compte 564 logements. À l’échelle de la commune, c’est un programme d’envergure – « le plus gros projet urbain et le seul où la commune pouvait envisager une expansion », justifie-t-on. « Oui, on peut construire, à condition de respecter les prescriptions.» « Pour chaque permis de construire, on demande une étude hydraulique au promoteur. Et ne pensez pas que l’État laisserait passer un risque. On applique un document établi par l’État. Et de manière prudente. » Le maire du Lavandou est formel. Toutes les prescriptions imposées par le risque inondation ont été respectées. La plus visible est la construction sur pilotis. En rez-de-chaussée, il n’y a aucun logement, mais les halls d’entrées, les piliers de soutènement, des places de parking et des grilles qui ferment les résidences. Le principe étant de laisser s’écouler l’eau.
Emprise au sol et écoulement des eaux
« Tous les bâtiments sont sur pilotis, l’emprise au sol est minime et ne fait pas obstacle à l’écoulement des eaux. »Le sens d’implantation des bâtiments est également calqué sur le sens d’un éventuel courant… vers la mer. « Les bassins de récupération ont été augmentés de manière à pouvoir récupérer les eaux de ruissellement. Sur chaque terrain, il y a un bassin propre, pour éviter un rejet immédiat ». Le dernier permis affiché date du octobre.