JOURNÉE, SAINT-RAPHAËL - ÉVREUX) La part des lionnes
Elles dévorent tout sur leur passage. Après Quimper et Chamalières, c’est Évreux qui a subi la loi des Raphaëloises. Et encore une fois sur le même score sans appel de trois sets à rien
SAINT-RAPHAËL - EVREUX : - À Saint-Raphaël, salle Pierre-Clère, Saint-Raphaël bat Évreux 3-0 (25-22 en 28’, 25-18 en 27’, 25-9 en 19’). Arbitres : MM Vargas et Vermande 412 spectateurs.
SAINT-RAPHAËL : Giardino, Goliat (12 points), Vindevoghel (11), Mollinger (9), Leggs (6), Valentin (3), Lazcano (7), Miilen, Zahora, Oliveira Souza, Casali, Entraîneur : Giulio Bregoli. ÉVREUX : Amalric, Zongo (10 points), Salkute (6), Szafraniec (3), Mitrovic (3), Viggars (2), Olinga-Andela (3), Aispurua (1), Schiro, Ruiz, Perroud, Berty, Blondel, Burmazovic, Ruchaud, Kuciakova. Entraîneur : Olivier Lardier.
Si les cérémonies du 11 novembre mettaient hier à l’honneur un certain Georges Clemenceau, nul doute que le « Père la victoire » aurait apprécié celle des filles du SRVVB. Oui, le Tigre n’aurait sans doute pas renié ces lionnes varoises qui, depuis quelques semaines maintenant, dévorent tout sur leur passage. Tellement affamées de succès d’ailleurs, qu’elles n’ont pas longtemps joué au chat et à la souris avec des joueuses d’Évreux très vite débordées. Après un début de match logiquement serré, la centrale américaine Keisha Leggs plaçait un premier block et permettait aux Varoises de revenir à hauteur des Normandes (7-7). Et comme Julie Mollinger l’imitait sur le point suivant, le SRVVB passait en tête (8-7)
pour ne plus jamais laisser son adversaire voir le jour. Même si une pointe d’inquiétude est descendue des gradins de Pierre-Clère, quand Évreux a cru pouvoir reprendre l’ascendant, l’inévitable Lisbeth Vindevoghel (11 points au total) s’est chargée de mettre tout le monde d’accord en inscrivant son septième point. Une attaque qui permettait aux Varoises de s’approcher d’un premier set finalement remporté (2522) sur un block de Lazcano, en moins de trente minutes.
Expéditives !
Plus expéditive encore, la deuxième manche aura duré une minute de moins, mais n’aura surtout laissé aucun espoir aux Normandes. Prenant très vite cinq, puis sept, et même neuf points d’avance, les Raphaëloises l’emportaient en vingt-sept
(E (E petites minutes (25-18) sans jamais être inquiétées. Décidées à se tailler la part du lion, les filles de Bregoli ne laissaient ensuite que les miettes à leurs adversaires. S’en était trop pour les joueuses d’Évreux qui craquaient sous les attaques de Goliat, Lazcano, Leggs et Mollinger et cédaient en moins de vingt minutes (259). Alors qu’on se le dise, 11 novembre ou pas, les Raphaëloises