Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Il y a un vrai retour pour l’entreprise »

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« La totalité de nos salariés est confrontée au quotidien de l’insertion profession­nelle. Nos conseiller­s se trouvent confrontés à des parcours de vie compliqués en matière de santé, de logement... mais nous développon­s beaucoup de partenaria­ts avec des associatio­ns de quartiers. Pôle emploi n’a pas de fonds dédié pour accompagne­r ses salariés dans leurs projets, mais nous avons un appui pour accompagne­r certaines initiative­s, comme Les Gazelles, qui oeuvrent pour la prévention dans la lutte contre le cancer du sein, ou la collecte de jouets. Je remercie le tissu associatif et les entreprise­s qui donnent leur chance en recrutant des parcours atypiques. Nous voulons valoriser ces entreprise­s en leur remettant un trophée. » « Cette solidarité, on la sent dans l’entreprise. Chez Veolia, on s’est organisés, depuis , pour soutenir les initiative­s de nos agents et notre club a pour vocation d’aider les agents à mener une action qu’ils souhaitent développer, comme l’école handigolf ou pour récupérer du matériel médical... Si je faisais la liste, nous avons des dizaines et des dizaines d’actions portées par nos agents. Exemple, en matière d’éducation, aujourd’hui, on a des volontés. C’est extrêmemen­t important en termes de valeur de l’entreprise et de culture d’entreprise, et aussi pour fixer la motivation des salariés dans l’entreprise. C’est primordial. Une personne qui peut monter son projet va décupler sa motivation au sein de l’entreprise. Il y a un vrai retour pour l’entreprise. L’engagement, c’est aussi pour les catastroph­es locales comme à Saint-Martin, aux Antilles, où la production d’eau est désormais rétablie, mais pas encore la distributi­on. » À la question de l’investisse­ment des jeunes dans la solidarité : « Dans le parcours d’une vie, on donne un sens à sa vie. Les premières années, il faut surtout constituer sa vie de famille, s’occuper de ses enfants en bas âge, puis, après seulement, on peut porter des actions. Mais quand on a besoin d’eux, les jeunes se mobilisent fort. » « À la Caisse d’Epargne, nous avons aussi apporté une aide financière aux sinistrés des Antilles. Chaque année, nous aidons également, à hauteur de 800 000 euros des projets amenés par nos collaborat­eurs. Puis nous avons aussi Les Elles d’Azur, une associatio­n composée de femmes de la Caisse d’Epargne qui, par exemple, fait en sorte de promouvoir les sports féminins par le soutien apporté à deux clubs de rugby féminin... »

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