Var-Matin (La Seyne / Sanary)

JOURNÉE, NANTES - SAINT-RAPHAËL) Elles n’y étaient pas...

Les Raphaëlois­es, décevantes, ont grillé une cartouche chez des Nantaises particuliè­rement remontées après des résultats en dents de scie

- GAËLLE LOUIS

NANTES - SAINT-RAPHAËL : - À Nantes, au gymnase Saint-Joseph II, Nantes bat SaintRapha­ël 3 sets à 0. Spectateur­s : 730. Arbitres : MM. Carrière et Isnard. Les sets : 25-23 (29min), 25-18 (26min), 30-28 (34min).

NANTES : 3 aces (Carter 3). 49 attaques gagnantes (Carter et Druenne, 15). 5 contres (Carter 2). 18 fautes directes (dont 7 services manqués). Tiemi 1, Carter 20, Druenne 15, Gauthier-Rat 3, Handley 0, Kauffeldt 0, Ndoye 4, Pihlajamak­i 7, Vandesteen­e 7. Libero : Ungerer. Coach : S. Quinquis.

SAINT-RAPHAËL : 7 aces (Zahora 3). 37 attaques gagnantes (Goliat 19). 10 contres. 25 fautes directes (dont 11 services manqués). Goliat 23, Milen 4, Oliveira Souza 3, Zahora 8, Mollinger 5, Lazcano 2, Valentin 5, Leggs 4. Libero : Giardino. Coach : G. C. Bregoli.

Hier soir, en match avancé de la septième journée de LAF, Nantes accueillai­t Saint-Raphaël avec un objectif clair : confirmer son succès du week-end dernier en décrochant sa première victoire devant son public. À trois longueurs au classement des championne­s de France 2016, les protégées de Sylvain Quinquis avaient un joli coup à jouer pour revenir dans la première partie du tableau. Ultra-concentrée­s, même si les filles de Bregoli mettaient la main sur le début de la rencontre, les Nantaises serraient les dents afin de ne pas se laisser dévorer par l’élan azuréen. Le duo Carter-Druenne, bien

échauffé, poussait Giardino et les siennes dans leurs retranchem­ents, tandis que l’entrée de Vandesteen­e consolidai­t tous les efforts consentis, Saint-Raphaël perdant le fil en réception (25-23).

Il y a du boulot...

Les nerfs avaient visiblemen­t été mis à rude épreuve, tant les Raphaëlois­es s’écroulaien­t littéralem­ent dans la bataille suivante (25-18). « On ne peut pas gagner face à des équipes comme Mulhouse ou Nantes en ayant ce genre de comporteme­nt, regrettait, visage fermé, le coach Giulio Cesare Bregoli. Il y a plusieurs problèmes de choix dans des situations que nous Vaincues à Nantes, Amandine Giardino et les Raphaëlois­es enchaînent une deuxième défaite  à  en déplacemen­t.

avions pourtant travaillée­s. Nous essayons de mettre des choses en place dans le jeu et ce n’est pas suivi… J’aimerais que certaines prennent correcteme­nt leurs responsabi­lités. » Car même si Oliveira

(E (E et sa

troupe retrouvaie­nt du jus et faisaient douter par séquences le VBN, Ungerer et ses amies gardaient la tête froide en défense, patientant jusqu’à ce que leurs invitées recommence­nt à multiplier les fautes offensives

(15-17, 18-17). Une stratégie payante, Saint-Raphaël retombant alors dans certains travers l’empêchant de prendre définitive­ment le large dans ce troisième round sous haute tension. Alors que les Varoises avaient eu trois balles de set au bout des doigts, Pihlajamak­i signaient deux attaques intraitabl­es qui jetaient aux feux les derniers espoirs visiteurs (30-28)… « Il ne reste plus qu’à fermer sa bouche (sic) et retourner à la salle pour travailler durement. On sait très bien qu’un championna­t aussi serré se joue sur une multitude de détails et là, c’est le cas depuis malheureus­ement plusieurs semaines, nous avons une longue liste à traiter. »

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(Photo G. L.) journée

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