« La télé me procure des frissons »
Série Entretien avec Barrett Foa, alias Eric Beale dans NCIS : Los Angeles, dont la saison 8 se termine ce soir sur M6
Le geek de NCIS : Los Angeles, c’est lui, Barrett Foa. L’acteur américain, âgé de 40 ans, est très satisfait de la saison 8 de la série, qui s’achève ce soir, sur M6. Que préférezvous dans votre personnage ? Le fait qu’il est malchanceux en amour ! Il est un peu empoté, gauche quand il tourne autour des filles qui lui plaisent. C’est amusant à jouer. Et c’est drôle pour le public également. Il y a tant de gars qui savent y faire dans la série – L.L. Cool J., Chris O’Donnell… –, qui sont beaux et talentueux. Et puis il y a moi, qui suis du genre à trébucher, bafouiller, qui porte des lunettes et qui n’y arrive pas vraiment… Les lunettes m’ont donné du talent ! Je les portais lors de l’audition. Pour la dernière, on m’a demandé de les enlever, j’ai dit : « OK, mais je n’y vois rien sans ! ». Comment travaillezvous avec les auteurs pour rendre l’aspect technique compréhensible ? Ils font des recherches assez pointues et je leur fais confiance pour que le langage soit le plus juste tout en essayant de vulgariser. Je ne suis pas du tout accro aux ordinateurs. Certains de ces mots sont aussi nouveaux pour moi. Eric Beale est le meilleur dans son domaine, c’est fun de jouer ce genre d’intelligence, mais j’apprécie aussi son intelligence émotionnelle. Quelle est votre saison favorite ? Cette saison, la huitième. Nous avons été confrontés à de nombreux problèmes. Nous avons perdu Miguel Ferrer [l’acteur qui interprète le directeur adjoint du NCIS est
décédé en janvier, ndr]. Daniela Ruah était enceinte de son second enfant et donc absente pour la première moitié du tournage… Mais nous avons un nouveau showrunner formidable. Et c’est vraiment la meilleure saison, celle qui possède le plus d’humour, le plus de coeur, le plus d’émotion. Cela s’est d’ailleurs reflété dans nos audiences. Il paraît que vous ne prenez pas de vacances pour jouer vos propres spectacles… Je suis addict au travail ! Plus sérieusement, la télévision me
procure des frissons, une certaine forme d’excitation. Le théâtre m’en apporte d’autres. L’interaction avec le public est très importante, il y a un échange d’énergies : je peux voir les gens, les entendre, les sentir ! Et, lorsque le spectacle est terminé, vous quittez la scène et vous pouvez aller à la rencontre de vos fans signer des autographes.