JOURNÉE, NANTES - SAINT-RAPHAËL : -) « Encore beaucoup de boulot »
Après trois succès consécutifs, Saint-Raphaël s’est incliné deux fois, à Mulhouse (0-3) puis à Nantes (0-3) vendredi. Préoccupant pour la suite ? Giulio Cesare Bregoli répond
Plus que la défaite, Giulio Cesare Bregoli n’a pas apprécié le jeu proposé par son équipe à Nantes. Conscient de la jeunesse de son équipe, le technicien attend tout de même plus de ses joueuses. Et il va falloir faire vite car le SRVVB rejoue dès mardi, en coupe, face à Venelles.
Le score est-il sévère ?
« Il est sévère par rapport à la qualité intrinsèque de l’équipe, mais le score reflète tout à fait notre prestation. Il n’y a rien à dire, c’est mérité pour Nantes. Quand tu perds 3-0, il n’y a pas grand-chose à dire. Même sur le troisième set qui était plus serré: ce n’est pas eux qui ont fait les points, mais nous qui avons fait beaucoup de fautes. »
L’absence de Vindevoghel
« C’est clair que Liesbet apporte quelque chose en plus, mais le manque est collectif. Quand tu perds 3-0, l’explication ne se situe pas là. Si tu as un système de jeu qui est respecté, tu peux pallier l’absence de certaines joueuses. Sinon, cela ne sert à rien d’avoir un collectif de douze. Tu fais comme certains clubs : on ne fait pas de projets L’entraîneur du SRVVB, Giulio Cesare Bregoli, invite ses joueuses à prendre leurs responsabilités pour les prochaines rencontres.
sur les gens, on met tout le budget sur huit joueuses et les autres regardent le match. Mais ce n’est pas la philosophie que j’ai essayé de mettre en place cette année. Il faut que tout le monde prenne ses responsabilités et joue sa place avec courage. »
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Prendre ses responsabilités
« Même pendant les victoires je n’étais pas très content car on n’avait pas fait exactement ce que je voulais. Si tu n’as pas de système de jeu alors ce n’est plus une équipe mais six individualités. Et si l’on compte juste sur les individualités,
ça devient compliqué de faire quelque chose de plus que le maintien… Là est le problème : on n’a pas vu du tout le jeu que l’on veut mettre en place. Il faut que l’on analyse la situation, que l’on trouve des solutions, que tout le monde prenne ses responsabilités et travaille.
Après, on a une équipe jeune, donc c’est normal qu’il y ait des hauts et des bas. »
Est-ce inquiétant pour la suite?
« Il y a encore beaucoup de boulot. Il faudra se poser des questions et trouver des solutions parce qu’il y a des choses qui ne concordent pas avec le projet de jeu que l’on avait en début de saison. Si on n’est pas capable de jouer d’une certaine façon, il faudra peut-être changer… Ou alors faire des choix différents. Comme chaque année ça va être compliqué, il faudra attendre la fin pour savoir quel niveau on peut atteindre. On a reconstruit complètement l’équipe. On essaie de voir plus loin, pour l’année prochaine aussi. C’est un long projet. Est-ce que c’est le bon choix? On verra.»
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