Élite F.: Toulon, SOS fantômes...
La lente, mais sûre, descente vers les playdowns s’est poursuivie, samedi contre Istres, avec une défaite 3 sets à 0 pour des Toulonnaises fantomatiques. À l’image de l’attaquante Erika Salanciova, qui a d’ailleurs joué son dernier match aux Lices le week-end dernier. Complètement larguée en réception (elle est d’ailleurs ciblée par toutes les équipes qui servent tout le match sur elle), trop irrégulière à l’attaque, la Slovaque, au comportement également assez particulier, n’est donc pas la bonne pioche espérée. Celle que son premier match contre Nîmes avait laissé entrevoir. Car quand le niveau s’est élevé face à des formations d’un autre calibre, elle a coulé à pic.
Salanciova, rupture à l’amiable
Conséquence : la joueuse a demandé à partir, pour retourner au pays. Et le club toulonnais, entre perspective d’économie et du fait qu’elle n’ait pas répondu aux attentes, loin s’en faut, a prestement accepté cette rupture de contrat à l’amiable.
Et pour le coach Peter Nonnenbroich, « cela devrait permettre désormais à l’équipe de se souder, de se serrer les coudes. Je peux promettre que maintenant on va se bagarrer, avec nos moyens, mais avec solidarité. » Et cela tombe bien, car il va y avoir un maintien à jouer. À ce titre, les matches contre Nîmes et Monaco après la trêve de Noël seront cruciaux en vue des playdowns. Mais ce sera pour 2018. L’année du renouveau, enfin ?