Régionale
Le coach six-fournais Régis Fontani veut regarder devant
Le co-entraîneur de SixFours-Le Brusc n’a pas pour habitude de se cacher derrière son petit doigt. Avant le difficile déplacement à Mandelieu, il fait le point sur la situation de son équipe sur laquelle il fonde beaucoup d’espoirs pour la suite de la compétition.
Comment jugez-vous ce début de saison ?
J’espérais mieux. On a un effectif avec beaucoup de joueurs qui ont évolué au niveau supérieur, mais certains n’avaient pas l’état d’esprit adéquat avec la division. La Régionale demande parfois d’être plus un combattant qu’un technicien. Notamment lors des matches à l’extérieur. On n’abordait pas la rencontre comme il faut et on prenait trop de buts dans les vingt premières minutes qui, forcément, nous mettaient en difficulté tout en donnant confiance à nos adversaires.
Vous parlez au passé. Le problème semble donc résolu ? Je l’espère. L’arrivée des trois Ciotadens a été un bon coup car en plus d’être de bons joueurs, ils ont un super état d’esprit. Ils ont apporté la “grinta” qui nous faisait défaut et cela rejaillit sur leurs coéquipiers. Je ne nous trouve plus solide dans les têtes et sur le terrain. Avec Fabrice (Rallo), on était aussi à la recherche de la bonne formule tactique. Contre Pegomas, le -- nous a donné satisfaction. Malheureusement, la suspension de Cilla et la blessure d’Hamrouni va certainement nous pousser à changer de schéma à Mandelieu.
C’est encore un déplacement difficile qui vous attend dimanche ?
Si Mandelieu n’avait pas eu autant de points de pénalité la saison dernière, ce club évoluerait aujourd’hui à l’étage supérieur. Ils font partie des deux, trois favoris à l’accession. Après, je pense qu’on n’a pas vraiment grand-chose à leur envier. Nous aussi, nous avons des arguments. Si on met les bons ingrédients, notamment dans l’implication, on peut aller faire un résultat là-bas.
La situation au classement ne vous inquiète donc pas ?
La saison est encore longue. En cas de victoire dimanche, on peut totalement se relancer vers la première partie du classement. A contrario, une défaite nous obligerait à regarder derrière. Et comme je préfère aller de l’avant, il serait bien de ne pas perdre déjà, et pourquoi pas réaliser un joli coup dans les Alpes-Maritimes. J’y crois !