Les grandes indications
L’homéopathie est souvent utilisée pour soigner les infections de la petite enfance. « Les parents se tournent vers l’homéopathie pour limiter l’excès thérapeutique ». Le Dr Poitevin ne cache, par ailleurs, pas son rasle-bol de la corticothérapie orale chez l’enfant : «Ilyaunproblème d’excès thérapeutique pour des maladies d’adaptation ! » L’homéopathie est également largement prescrite pour la psychopathologie courante : « Stress, troubles d’adaptation au travail… L’objectif est d’éviter la prise d’anxiolytiques ou d’antidépresseurs. Il y a peut-être un effet placebo mais en tout cas, ça fonctionne », souligne le médecin varois. Ce type de traitement est aussi un recours face à nombre de troubles fonctionnels digestifs, de gynécologie (tels que les syndromes prémenstruels), voire la rhinite allergique. «En ce qui concerne l’asthme, l’homéopathie constitue un traitement complémentaire et de terrain. Par exemple, on peut envisager de faire une désensibilisation classique et un traitement homéopathique de fond pour une action complémentaire ». En rhumatologie, l’homéopathie peut permettre de réduire la consommation d’anti-inflammatoires. le cancer avec l’homéopathie, elle peut, en revanche, constituer une bonne aide pour supporter les traitements conventionnels. «Il n’y a pas de limite dans les indications mais il y a la place qu’on lui donne, insiste le Dr Poitevin. L’homéopathie peut venir en complément de la médecine conventionnelle, notamment dans la gestion des effets secondaires. Il n’est d’ailleurs pas rare que des cancérologues nous envoient leurs patients afin de leur proposer des solutions pour mieux supporter leurs traitements. Car l’enjeu est justement que ces malades continuent à prendre correctement ces médicaments