Le Danemark, comme d’habitude
Ce n’est pas le Pérou ! Crocodile Dundee en Russie
La seule fois que le Pérou a joué les Bleus, un amical en avril , aucun des joueurs retenus par Didier Deschamps pour le dernier rassemblement n’était né. C’est donc une grande première en match officiel mais aussi une réelle découverte. Le Pérou, c’est Téofilo Cubilas ( buts entre et ) et un quart de finale en . Mais depuis, l’équipe se cherche. D’ailleurs, les grands talents péruviens peinent à exploser au plus haut niveau. Même la star locale, Paolo Guerrero, n’a jamais vraiment réussi à s’imposer au Bayern Munich lors de son passage entre et . Cela dit, le meilleur buteur de l’histoire du Pérou reste un avant-centre performant et qui joue régulièrement les premiers rôles avec son club de Flamengo (Brésil, buts toutes compétitions confondues en ). Articulée dans un --- très équilibré, l’équipe de Ricardo Gareca compte surtout sur ses vieux briscards comme Jefferson Farfan ( piges) et Alberto Rodriguez (capitaine, ans aussi). Malgré tout, certains jeunes joueurs ont réussi l’exploit de jouer en Europe comme le milieu Renato Tapia (Feyenoord), l’ailier André Carrillo (Watford, après avoir évolué au Sporting et à Benfica) mais aussi l’ailier Edison Flores (AaB Fodbold, mais passé chez les jeunes de Villarreal). Bref, une équipe solide et habituée aux joutes sudaméricaines contre le Brésil, l’Argentine, le Chili, l’Uruguay et la Colombie.
CV EXPRESS Surnom : « Danish Dynamite » Palmarès : Champion d’Europe en 1992. Parcours en qualification : deuxième du groupe E derrière la Pologne, vainqueur de l’Irlande en barrage (0-0, 5-1). Joueur le plus capé : Peter Schmeichel (129 sélections). Meilleur buteur : Tomasson (52 buts). Confrontations contre la France : 5 victoires, 1 nul, 8 défaites. Equipe type : Schmeichel - Christensen, Kjaer, Bjelland, Larsen - Kvist, Delaney - Poulsen, Eriksen, Sisto - Jorgensen. Sélectionneur : Åge Hareide (Norvège). France - Danemark le 26 juin à Moscou. Poul Nielsen et Jon Dahl 14 matches,
, , , , et donc . C’est ainsi la sixième fois que la France va retrouver le Danemark dans une poule de phase finale (Euro ou Coupe du monde). C’est une vieille histoire entre la France et son voisin scandinave. D’ailleurs, de nombreux joueurs danois ont évolué en Ligue récemment (Lössl, Kjaer, Braithwaite). Mais les champions d’Europe n’ont plus de grandes stars comme les frères Laudrup, Peter Schmeichel, Preben Elkjaer Larsen ou Allan Simonsen. Cela dit, le Danemark possède un joueur hors normes
CV EXPRESS Surnom : « La Blanquirroja » Palmarès : Copa Ameria 1939 et 1975. Parcours en qualification : 5e de la poule Amérique du Sud derrière le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et la Colombie. Vainqueur de la NouvelleZélande en barrage (0-0, 2-0). Joueur le plus capé : Roberto Palacios (128 sélections). Meilleur buteur : Paolo Guerrero (32 buts). Confrontations contre la France : 1 match, 1 victoire. Equipe type : Gallese - Corzo, Ramos, Rodriguez, Trauco - Tapia, Yotùn - Carrillo, Flores, Flores Guerrero. Sélectionneur : Ricardo Gareca (Argentine). France - Pérou, le 21 juin à Iekaterinbourg. en la personne de Christian Eriksen, le génial meneur de jeu de Tottenham et grand homme de la qualification avec un triplé contre l’Eire en barrage. A surveiller : le jeune défenseur très prometteur Andreas Christensen (Chelsea), l’attaquant de l’Ajax Kasper Dolberg, mais aussi Yussuf Poulsen (Leipzig) ainsi que les vieux briscards Kasper Schmeichel dans les buts (fils de) et l’inusable Nicklas Bendtner (Rosenborg). Une équipe que les Bleus joueront en dernier. Pour la première place ?
CV EXPRESS Surnom : « Socceroos » Palmarès : Coupe d’Asie des nations 2015, Coupe d’Océanie 1980, 1996, 2000 et 2004. Parcours en qualification : premier du groupe B de la zone Asie au deuxième tour, troisième du groupe A au troisième tour derrière le Japon et l’Arabie Saoudite, vainqueur de la Syrie au quatrième tour (1-1. 2-1) et du Honduras en barrage intercontinental (0-0, 3-1). Joueur le plus capé : Mark Schwarzer (109 sélections). Meilleur buteur : Tim Cahill (50 buts). Confrontations contre la France : 4 matches, 1 victoire, 1 nul et 2 défaites. Equipe type : Ryan - Wright, Sainsbury, Jurman - Leckie, Miligan, Jedinak, Mooy, Behich - Rogic - Cahill. Sélectionneur : poste à pourvoir. France-Australie,le16juinàKazan.
Les Bleus vont commencer par les « Socceroos ». On a connu mise en bouche plus compliquée. Huitième de finaliste en 2006, l’Australie n’a jamais vraiment brillé en Coupe du monde (éliminée trois fois au premier tour en quatre participations). Surtout, l’équipe s’appuie encore sur des vieux briscards comme son capitaine et meilleur buteur Tim Cahill (37 ans). Pis, depuis sa qualification contre le Honduras le mois dernier, l’équipe nationale n’a plus de sélectionneur avec la démission d’Ange Postecoglou.
D’ailleurs, la fédération australienne a proposé le poste à un certain Laurent Blanc pour l’aventure russe. Sans suite. Contre l’Australie, la France devra batailler face à un 3-5-2 très compact où le milieu d’Aston Villa Mile Jedinak fait la pluie et le beau temps. Dans les buts, le prometteur Mathew Ryan (passé par Valence) fait de belles choses en Angleterre avec le promu Brighton & Hove Albion mais, dans l’ensemble, l’équipe manque de talent. A surveiller néanmoins l’ailier Mathew Leckie, qui joue au Hertha Berlin, et capable, dans un bon jour, de semer la panique dans une défense. C’est plutôt une équipe cosmopolite, représentant bien la diaspora australienne, avec des éléments évoluant au pays mais aussi en Chine, en Autriche, en Israël, au Japon, en Norvège, aux Emirats Arabes Unis, en Corée du Sud ou en Turquie. Malgré tout, le football australien est très britannique. Comprendre des longs ballons et un jeu très direct. Quatre titulaires jouent d’ailleurs en Angleterre (Ryan, Wright, Mooy et Jedinak).