La place des Poilus abrite le Village des santonniers
Brrr ! Le temps d’hier, à ne pas mettre un petit Jésus dehors, a quelque peu bouleversé le programme festif de la 6e biennale « Le village des santonniers » installé malgré tout jusqu’à ce soir, sur la place des Poilus. Toutes les animations programmées ont en effet été annulées. Mais cette relative mauvaise nouvelle en appelle une bonne : « Si la météo le permet, ces animations sont reportées à dimanche », confiaient hier après-midi Isabelle Dalmas, à l’origine avec son époux Georges de la manifestation, et Paule Zucconi, sa coordinatrice pour la municipalité, qui met en oeuvre son organisation.
Les gardians attendus aujourd’hui
Ainsi, et la météo pousse à l’optimisme, les gardians, qui ce samedi n’ont pu quitter Auriol pour cause d’enneigement des routes, devraient être là aujourd’hui et leur monture battre le pavé de leurs sabots au rythme de la fête. De même que les danses folkloriques réchaufferont les coeurs dans la matinée. Enfin, point d’orgue des festivités, à partir de 15 heures, la « Pastorale des rues » jouée par le groupe d’Ollioules Lei Flour et Lou Théatre, animeront assurément le coeur de ville.
Santonniers triés sur le volet
Et, bien entendu, les vraies stars de cette biennale, la quinzaine de santonniers, tous artisans créateurs, triés sur le volet par Georges et Isabelles Dalmas, exsantonniers et références en la matière (ils construisent tous les ans la crèche municipale de Six-Fours) seront bien présents derrière leur stand dès 9 heures du matin. « Je voudrais rendre hommage à leur courage », observait Isabelle Dalmas. Il est vrai que mise à part quelques défections, les créateurs des petits personnages provençaux et des décors dans lesquels les mettre en scène ont bravé hier la neige et le verglas pour marquer la biennale de leur présence. Et ils méritent le détour. Tiens, par exemple, les amoureux de la Provence de Marcel Pagnol devront aller impérativement jeter un oeil aux santons Saurel. Ils seront émus par la reproduction de la célèbre maison de vacances de La Treille que Marcel Pagnol met en scène dans La gloire de mon père, où, sur le même thème identifieront avec bonheur Lili des Bellons... Et, bonne nouvelle, le temps devrait plus clément aujourd’hui avec le village des santonniers.