Froid et neige : un mort dans le Gard
La vague de froid a a fait sa première victime dans la nuit de vendredi à samedi. Dans le Gard, un sans-domicile fixe de 57 ans a été retrouvé mort de froid, hier matin, au Grau-du-Roi, sur une place près de la plage, sous des pins. Les températures avaient plongé en dessous de zéro dans ce département dans la nuit. La victime a été découverte par une commerçante, allongée sous plusieurs couches de vêtements. Ailleurs dans le Sud, et notamment dans le Var, le froid s’est accompagné d’abondantes chutes de neige [lire les détails en pages départementales]. Hier après-midi, la HauteCorse était le dernier département maintenu en vigilance orange par Météo Le regard de Roselyne Bachelot sur l’actualité France jusqu’à ce matin, et le préfet a activé une cellule de crise. Des cumuls de pluie allant jusqu’à 100 mm
un budget contre lequel il avait voté la semaine dernière. Comme le disait Edgar Faure, prix de l’Humour politique en : « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ! » sur les massifs et 60 mm sur la plaine littorale étaient attendus, hier soir, et dans la nuit. Au dessus de 700 à 1 000 mètres, la pluie laissera la place à la neige, avec 30 à 50 cm supplémentaires encore attendus à haute altitude. Au total, 3 500 foyers ont été privés d’électricité dans l’île, où « les fortes chutes de neige ont compliqué l’intervention des agents qui doivent rétablir le courant » ,a précisé un responsable d’EDF. Quelque 2045 foyers étaient toujours coupés du réseau électrique en milieu d’après-midi, dans 33 communes de Haute-Corse, a précisé la préfecture.
et profondément originale, il n’en faisait jamais état, étant éloigné de toutes formes de snobisme et de morgue et témoignait d’un profond respect pour tous les peuples et les civilisations. Surtout, il a su être le symbole de l’unité nationale dans des circonstances majeures – la lutte contre l’extrémisme ou le refus de la guerre en Irak – et sur des dossiers emblématiques : comment oublier qu’il est à l’origine de toutes les grandes lois sur le handicap ou de la Charte de l’environnement ? Aujourd’hui atteint par le crépuscule de l’âge et de la maladie, il est l’objet d’une affection filiale et respectueuse. Les paltoquets jugeront que tout cela, c’est de la vieille politique ; ils feraient bien parfois de méditer les leçons de Jacques Chirac, cela leur éviterait quelques déconvenues.
plus inquiétant est bien la perte d’influence de la France en Afrique, perte d’influence politique, économique et culturelle. La Chine y est devenue le premier intervenant étranger et les élites utilisent l’anglais comme langue véhiculaire. Il y a de plus dans de nombreux pans de la société africaine – en particulier les jeunes – une véritable francophobie qui voit dans la colonisation l’origine de toutes leurs frustrations. Le dossier du franc CFA est à cet égard emblématique. Certes, il n’est pas douteux qu’il s’agit d’une survivance coloniale. Pour autant, l’adossement du franc CFA à l’euro n’est pas sans avantages pour les quatorze pays africains qui l’utilisent : cela assure sa convertibilité, sa stabilité et la fluidité des échanges monétaires dans la zone, trois garanties indispensables à la crédibilité des acteurs économiques qui s’y déploient. Il a néanmoins l’inconvénient d’être lié à une monnaie forte et d’empêcher les dévaluations. Mais est-ce vraiment un inconvénient ? Ses opposants font valoir qu’en échange, % des réserves de change sont déposés au Trésor français et que les Etats ne peuvent donc en disposer pour mener des politiques de relance. On peut discuter du bien-fondé de cette allégation, la juger hasardeuse et relever d’une facilité « one shot », mais après tout, pourquoi pas, si toutefois, certains ne déposent pas cet argent sur un compte en Suisse ou aux Caïmans… Il convient toutefois de rappeler que la France n’est aucunement arc-boutée sur le maintien du CFA et qu’à Bercy, beaucoup ne verraient même que des avantages à sa disparition, rappeler aussi qu’un pays peut à tout moment sortir du dispositif et même y revenir, comme l’a fait le Mali par exemple, rappeler que la création d’une union monétaire en Afrique de l’Ouest et du Centre relève de négociations menées entre les Africains et eux seuls. Pour l’instant, on ne peut pas dire que les responsables politiques de ces pays aient fait montre de l’amorce du début d’un commencement d’une démarche sur ce sujet… Emmanuel Macron a dit amicalement mais fermement aux jeunes Burkinabés qu’ils tenaient leur avenir entre leurs mains sur ce dossier comme sur tous les autres, ce qui est bien le contraire de la démarche néocoloniale qui lui est indûment reprochée.