La perfection, puis un petit trou...
Les hommes de Lluis Bernat Molina se sont offert un samedi après-midi tranquille face à Bruguières (73). Ils se sont facilités la tâche grâce à une première période aboutie, qui aurait pu déboucher sur un score bien plus large (5-0 à la pause), tant ils maîtrisaient les débats. Pendant un long moment, on aurait pu croire les Toulonnais maudits. Plein de maîtrise certes, mais plein de malchance aussi. Oui, Jhow ouvre le score rapidement (1-0, 2’58’’), servi sur un plateau par Rafa. Mais trente secondes avant, ce même Rafa trouvait le poteau pour la première fois. Et trente secondes après, c’est Jhow, d’un maître ballon piqué, qui trouvait la barre.
« On s’est relâché »
Et Busquets, à la suite d’une récupération au milieu de terrain et d’une remontée fantastique, voyait alors sa frappe repoussée, elle aussi, par le poteau (7’30’’). Caique se montrait impérial et enchaînait les parades face à Rafa, Jhow ou encore Paulinho. Mais ça, c’était avant la déferlante toulonnaise. Pupa reprend du gauche une touche de Busquets (20, 14’26’’), Paulinho voit sa frappe déviée par Romao (3-0), Pupa s’offre le doublé, Paulinho convertit un jet franc (5-0)... Le tout en
moins de cinq minutes. Après le sixième but du TEF, par Rafa, c’est comme si le match s’était arrêté pour les Varois. Ils prennent leur cinquième faute alors qu’il reste onze minutes à jouer. Comme un premier signe de laisseraller. Et Bruguières sauve l’honneur, à trois reprises. Ce qui ne satisfait pas le coach espagnol. « On s’est relâché, ce n’est pas bien pour l’esprit du match. Il faut
avoir le maximum de respect pour l’adversaire.» Ce relâchement coupable aura donc coûté trois buts. Pas de quoi tout remettre en question. « Tout le monde a pu jouer. On a montré qu’on est capable de tenir le cap pour, au minimum, la deuxième place. » En enchaînant des prestations aussi complètes qu’en première période, le TEF verra les demies, sans souci.