Macron à Alger pour une courte visite de travail
Pour son premier déplacement officiel en Algérie, le président Macron va devoir se contenter d’un format réduit. Son court séjour, qui ne devrait pas dépasser une douzaine d’heures, est présenté comme une visite « de travail et de d’amitié » et non comme une « visite d’État ». Il bénéficiera en revanche d’une couverture journalistique pleine et entière. La totalité des médias français qui souhaitaient suivre la visite présidentielle pourront le faire.
Des visas pour des journalistes français
L’Algérie avait pourtant refusé lundi d’accorder un visa à une dizaine de journalistes français, dont le représentant du Figaro .Il aura fallu un appel téléphonique, hier, d’Emmanuel Macron au Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, pour débloquer la situation. Attendu ce mercredi matin à Alger, le chef de l’État français va devoir composer avec l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, âgé de 80 ans. Il devrait être reçu par son homologue algérien dans un palais situé à Zéralda, sur la côte ouest, à une vingtaine de kilomètres de la capitale.
Bain de foule à Alger
Et c’est sans lui qu’il déambulera dans les rues d’Alger à l’occasion d’un bain de foule inédit. Affaibli par la maladie depuis de nombreuses années, le président algérien, qui tient les rênes du pays depuis dix-huit ans, s’exprime péniblement à l’aide d’un amplificateur de voix, et se déplace à l’intérieur de sa résidence médicalisée en chaise roulante. Emmanuel Macron a eu cependant l’occasion de s’entretenir « à plusieurs reprises » avec lui, selon l’entourage du président français.