GRAND PRIX DE FRANCE Association de bienfaiteurs
Les présidents Christian Estrosi (GIP Grand Prix de France-Le Castellet) et Nicolas Deschaux (FFSA) ont signé hier à Paris la convention relative à l’organisation sportive de la course
C’était un pas de plus. Une étape importante sur la route conduisant à la renaissance du Grand Prix de France de Formule 1 le 24 juin prochain sur la piste du circuit PaulRicard. Rendez-vous fixé hier matin, au siège parisien de la Fédération Française du Sport Automobile où les présidents Nicolas Deschaux, maître des lieux, et Christian Estrosi, aux commandes du Groupement d’Intérêt Public GP de France-Le Castellet, ont paraphé le protocole d’accord relatif à l’organisation sportive de la huitième manche du championnat du monde 2018 et des courses annexes (F2, GP3, Porsche Supercup). Alors que les engins de chantier en charge du lifting du temple varois des sports mécaniques - pose d’un nouveau revêtement et modification
JO- : les Russes sous bannière neutre
de trois virages - viennent d’entamer sur place une course contre la montre longue de deux mois (voir nos éditions du 8 décembre), tous les feux sont désormais au vert pour assurer le succès de ce comeback très attendu qui devrait réunir près de 65 000 spectateurs entre virage de la Verrerie et courbe de Signes dans un peu plus de sept mois.
« Une unité de vue et d’ambition »
« L’année dernière, lorsque nous étions en discussions avec les dirigeants de la F1, notre dossier comprenait plusieurs atouts de poids » , explique Christian Estrosi. « Parmi ceux-ci, il y a la FFSA, bien sûr, qui offre les structures permettant d’orchestrer une telle épreuve. Aujourd’hui, on peut compter sur la mobilisation de toute une Fédération ô combien dynamique. La signature de la présente convention formalise le fait que nous sommes partenaires, coleaders. Rien de plus normal puisque nous partageons une unité de vue et d’ambition à l’égard de cet événement. » « Depuis la dernière édition en date du Grand Prix de France (le 22 juin 2008, à Magny-Cours, ndlr ), la Fédération Française du Sport Automobile s’est impliquée dans plusieurs plans de relance », souligne de son côté Nicolas Deschaux. « Je pense notamment à celui de 2012 qui réunissait les mêmes acteurs. À l’époque, il manquait juste le paramètre essentiel : un volontarisme politique et financier de fer. Aujourd’hui, Christian Estrosi l’incarne et l’objectif est donc atteint. La France peut ainsi se targuer d’accueillir sur son sol toutes les plus grandes compétitions : Formule 1 au Castellet, Formule E à Paris, 24 Heures du Mans et Tour de Corse ! » Pour rappel, la billetterie délivrant les précieux sésames est ouverte depuis le 16 novembre (informations et réservations uniquement sur www.gpfrance.com). «En trois semaines à peine, presque 50 % des places ont été vendues », a répété hier Christian Estrosi. De quoi légitimement espérer faire le plein au tournant du 24 juin..