De Caunes, l’irréductible Gaulois de Canal+
DécouverteL’animateur débute en Nouvelle-Aquitaine son tour de France des régions pour La Gaule d’Antoine, sur Canal+.
S’il n’en reste qu’un ! Antoine de Caunes est un survivant de l’esprit inventif et irrévérencieux des débuts de Canal+.
La Gaule d’Antoine, sa nouvelle émission, lui ressemble. La musique n’est jamais très loin d’Antoine de Caunes. L’Enfant du rock en distille dans La Gaule d’Antoine. Mais pas que. « Dans chaque émission, l’idée est de partir à la rencontre de gens étonnants, marrants, originaux… Je ne les regarde pas en restant à distance, mais avec mon empathie et mon envie de parler, de jouer, de rire, de boire et de manger avec eux ! [Rires.] » Et pour ce premier numéro de ce qui sera une collection en treize épisodes, comme autant de régions, l’intervieweur trublion parcourt la Nouvelle-Aquitaine. Il y va en dépoussiérant les clichés. Bien sûr, vous le verrez boire du vin, mais pas avec n’importe qui (le plus grand collectionneur au monde), se lier avec des surfeurs (mais pas que blonds peroxydés) et manger du foie gras (mais avec des rockers fermiers)… Alliant l’insolite et le divertissant, il vous fera rencontrer une région moderne de la Gaule avec une entreprise spécialisée dans les shows avec des drones, s’amusera avec les rois de l’incrustation vidéo hilarante, partagera quelques mets avec Mimi Thorisson, devenue une star internationale en diffusant
ses recettes sur son blog, nous révélera un Jean Lassalle attachant et très différent de celui montré par les émissions politiques, nous fera frémir avec la seule femme française taxidermiste… Et Antoine de Caunes donne souvent de sa personne. « Je me suis fait les mollets en participant au marathon du Médoc qui a ceci de particulier que, tous les deux kilomètres, le ravitaillement est en grand cru du Médoc et non à l’eau minérale. Et puis, j’ai appris à
tondre un mouton avec des champions de la discipline et tourné dans un far west des Landes ». La bande originale de l’émission est composée d’un remix de douze titres d’artistes issus de la région. « Cette année, je partage mon temps entre les tournages de “La Gaule” et la présentation de mon rendez-vous quotidien
[Popopop de 16 à 18 heures, ndlr] sur France Inter. Avec le changement des habitudes de consommation de la radio, c’est un créneau horaire qui
prend de l’importance. » Pas de doute, il connaît la musique.