Var-Matin (La Seyne / Sanary)

OM : l’indispensa­ble Rami

Joueur le plus utilisé par l’Olympique de Marseille cette saison, le défenseur central devrait comme toujours commander l’arrière-garde olympienne ce soir à Rennes

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Il n’a manqué qu’un seul match, toutes compétitio­ns confondues, et l’OM s’est effondré à Monaco (6-1)... Sinon Adil Rami a commandé avec sérénité la défense de Rudi Garcia où son expérience fait merveille. Demandez au Stéphanois Loïs Diony, dévoré par malice dans un duel où il avait pourtant deux mètres d’avance, dimanche, un geste défensif qui a fait rugir le Vélodrome de plaisir. A bientôt 32 ans (le 27 décembre), Rami n’est « pas fatigué ». « J’essaie de profiter de ma carrière à fond, mais je dois respecter les choix du coach », dit-il. Est-ce que souffler lui ferait du bien ? « Peut-être, parfois ça pique les lendemains de match, mais on est bien entouré pour une bonne récupérati­on », a-t-il répondu lors d’une conférence de presse commune avec Rudi Garcia, avant le match d’Europa League contre Salzbourg, mais avec un regard vers son coach, l’air de demander à jouer encore et encore... Les deux se connaissen­t depuis longtemps, et le défenseur, champion de France avec Garcia à Lille, en 2011, a été consulté au moment

de changer de tactique, du 4-3-3 au 4-2-3-1 qui porte la série en cours de 12 matches de Ligue 1 sans défaite.

« ---, peut-être la bonne compo »

« En début de saison on a eu des difficulté­s, raconte Rami, on prenait des contres, de la défense centrale on les voyait arriver. Avec deux N.6, on

défend mieux, mais on se crée aussi plus d’occasions.» « C’est peut-être la bonne compositio­n, juge-t-il, mais c’est une question pour l’entraîneur, je n’ai pas envie de me mouiller (rires).» Dans le onze de départ, Aymen Abdennour, sorti en cours de match contre les Verts mais remis, selon Garcia, et Rolando, alternent aux côtés de l’internatio­nal français. Souriant et toujours à l’aise face aux médias, Rami à la cote auprès des journalist­es. Il ne craint pas la pression médiatique, qu’il a déjà subie à l’AC Milan ou au Séville FC. « On est à l’OM, le club le plus populaire de France, avec ses avantages et ses inconvénie­nts, il faut savoir l’accepter », conclut-il.

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(Photo AFP) Rami, le ‘‘boss’’ de la défense olympienne.

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