«Le premier plasma est prévu fin »
La croissance de la consommation énergétique est inévitable et le défi immense ; peut-on dire qu’Iter réunit déjà les qualités requises ?
L’objectif est de démontrer en vraie grandeur l’énergie de fusion nucléaire des atomes d’hydrogène, source d’énergie des étoiles. Une fois développée, celle-ci sera très complémentaire des énergies renouvelables.
Que pensez-vous du choix de Cadarache ?
Il résulte d’une compétition intense, voire acharnée, entre le Japon, l’Espagne, le Canada et la France. La qualité scientifique du CEA de Cadarache et le soutien politique et financier des collectivités territoriales voisines ont joué un grand rôle…
Le traité signé vous paraît-il justifié ?
Les sept partenaires d’Iter – Europe, Chine, Russie, Japon, Corée du sud, Inde, USA – représentent plus de % du produit mondial brut. Ils en partagent les coûts de construction et, plus tard, ceux de l’exploitation. La contribution française au sein de l’Europe ne dépasse pas % du total.
Combien de scientifiques, d’ingénieurs et de techniciens mobilisés ?
Nous approchons personnes sur le chantier, plus environ impliquées à titre divers chez chacun des partenaires.
À quand la mise en service du super Tokamak et l’obtention du premier plasma ?
Le premier plasma est prévu pour la fin ; on vient d’atteindre le niveau de % de la construction.
Quelle est la plus belle borne de votre cheminement vers Iter ?
Jeune physicien, j’ai eu la chance de participer à ces recherches qui en étaient à leurs tout débuts. Puis je suis allé à Oxford pendant ans pour participer à la naissance du JET (Joint Européean Torus), grande machine déjà complètement internationale prédécesseur d’Iter. J’en ai été le directeur.