Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Mare Nova : , l’année de toutes les transforma­tions L’essor

Changement de nom, développem­ent du métier de grossiste en produits de la mer le mareyeur de Rocbaron, Mare Nova, a connu plusieurs révolution­s cette année

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Comme de nombreux Français, vous allez consommer des huîtres, des crevettes, des coquillage­s ou du poisson pendant les fêtes. À Rocbaron se trouvent installés, dans une villa, le siège social de Mare Nova et sa poissonner­ie de détail, dans la zone du Fray Redon. Une partie immergée de l’iceberg pour cet important mareyeur, implanté depuis vingt ans dans le Var, qui rayonne en France et en Europe. L’année 2017 aura été un énorme tournant pour cette entreprise, à l’essor continu.

Ancienneme­nt Sud Coquillage­s

Pour commencer, la société a été rebaptisée Mare Nova. Créée en 1997, l’entreprise s’appelait jadis Sud Coquillage­s. Elle n’expédiait alors que des huîtres et des moules de Bouzigues. Elle proposera par la suite d’autres coquillage­s (moules, palourdes), sous le nom de différente­s entités (Marée Diffusion, ML Marée, Halieutis Marée et Marée Languedoci­enne). En 2005, Christophe Marty, son directeur commercial, puis Samuel Legrand en 2006 rejoignent l’affaire en tant que salariés, avant de racheter les parts de l’entreprise en 2009. « À l’époque, nous n’étions que trois au commerce et deux à l’administra­tif », se souvient Samuel Legrand dont l’objectif, en 2006, était de « développer le chiffre d’affaires dans la grande distributi­on et l’export ». En 2008, le chiffre d’affaires passe de 1,5 M€ àplusde7M €. Comme les deux hommes sont varois, le siège social quitte Boulogne-surMer pour le Var. Christophe Marty prend en charge le pôle achat et Samuel Legrand s’occupe du développem­ent commercial. 2017 est l’année de tous les changement­s. Au-delà du nouveau nom. « Nous avons développé notre métier de grossiste, tout en ayant une approche de criée de la mer avec des centrales techniques à Boulogne, Rungis, Dijon, Lyon, Avignon et Rocbaron. » Le chiffre d’affaires est passé de 10,7 M€ en2016à11,5M € environ cette année. Et l’entreprise compte aujourd’hui 20 à 30 salariés « en fonction de la saison ». « On externalis­e beaucoup les tâches. »

Auprès de  restaurate­urs de la Côte

En 2017, Mare Nova s’appuie sur cinq entrepôts répartis du nord au sud de la France proposant une offre dédiée à la grande distributi­on (grandes et moyennes surfaces) ; une offre personnali­sée à 250 restaurate­urs de la Côte d’Azur, de Bandol à Mandelieu (chefs étoilés, campings, restaurant­s de plage…, soit 25 % de l’activité) ; un service export vers les pays limitrophe­s (Allemagne, Belgique, Suisse, 30 % du chiffre d’affaires) et une poissonner­ie de détail située dans la zone d’activités du Fray Redon, à Rocbaron. L’achat en criée en Charente-Maritime (La Rochelle, Les Sablesd’Olonne et La Cotinière) et en Bretagne au port de Lorient permettant aux clients de bénéficier directemen­t de produits du bateau, sans autres intermédia­ires. Quant à la poissonner­ie, tenue par Frédéric Marty, le frère de Christophe, expert dans ce domaine depuis vingt-cinq ans, « Elle nous a permis d’avoir un entrepôt avec un laboratoir­e de transforma­tion dédié pour les chefs de cuisine et une flotte d’une dizaine de camions pour les livraisons. » Enfin, autre révolution et non des moindres cette année, l’entreprise s’est dotée d’une applicatio­n mobile pour les commandes des restaurate­urs. Auparavant, pour être livrés dès le lendemain, les profession­nels laissaient leurs commandes la veille au soir sur le répondeur de la société qui les traitait à partir de trois heures du matin. « Nous livrons tous les jours environ 80 kg de poisson. C’est quelque chose d’assez volumineux et contraigna­nt, surtout de juin à septembre où nous pouvons livrer jusqu’à six tonnes. » Le site représente ainsi une avancée importante pour Mare Nova. « C’est un gros travail de logistique. Nous avons un partenaria­t important avec la société de transport

 ?? (D.R.) ?? Que de chemin parcouru pour Christophe Marty et Samuel Legrand, associés depuis , qui ont vu le chiffre d’affaires de leur société exploser. En vingt ans, celui-ci est passé de , M€ à , M€ cette année. Quant à La Poissonner­ie, à Rocbaron, c’est le frère de Christophe, Frédéric Marty, qui en est le responsabl­e et fait profiter de ses conseils à sa clientèle.   Il y a vingt ans, sous l’intitulé Sud Coquillage­s, la société commercial­isait sa propre production d’huîtres de Bouzigues. Aujourd’hui, le grossiste propose une large palette de produits de la mer, tout en ayant une approche de criée de la mer avec plusieurs centrales. Pour Christophe Marty et Samuel Legrand, l’objectif est très vite de développer le chiffre d’affaires dans la grande distributi­on et l’export. La poissonner­ie de détail leur assure aujourd’hui une vitrine.
(D.R.) Que de chemin parcouru pour Christophe Marty et Samuel Legrand, associés depuis , qui ont vu le chiffre d’affaires de leur société exploser. En vingt ans, celui-ci est passé de , M€ à , M€ cette année. Quant à La Poissonner­ie, à Rocbaron, c’est le frère de Christophe, Frédéric Marty, qui en est le responsabl­e et fait profiter de ses conseils à sa clientèle.   Il y a vingt ans, sous l’intitulé Sud Coquillage­s, la société commercial­isait sa propre production d’huîtres de Bouzigues. Aujourd’hui, le grossiste propose une large palette de produits de la mer, tout en ayant une approche de criée de la mer avec plusieurs centrales. Pour Christophe Marty et Samuel Legrand, l’objectif est très vite de développer le chiffre d’affaires dans la grande distributi­on et l’export. La poissonner­ie de détail leur assure aujourd’hui une vitrine.

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