Centre ancien: l’OPAH prolongée
Plusieurs délibérations concernant le centre ancien figuraient hier à l’ordre du conseil municipal. Il a notamment été proposé aux élus de prolonger d’un an le contrat d’animation de l’OPAHRU (Opération pour l’amélioration de l’habitat-Renouvellement urbain) avec la société publique locale Sagep, qui devait s’achever à la fin du mois. Et ainsi d’approuver un avenant fixant à un peu plus de 350 000 euros HT le montant des prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage. Si personne ne conteste la nécessité de cette opération, plusieurs voix dans l’opposition se sont élevées contre cette rémunération. « Combien de personnes travaillent ? », s’est inquiété Damien Guttierez. « Et pourquoi ne ferions-nous pas l’animation en interne ? » ,apoursa part proposé Sandra Torres. Bientôt rejointe par Sandie Marchesini: « Nous avons des fonctionnaires extrêmement compétents qui pourraient faire le même travail que la Sagep ». « Il y a quatre personnes physiques qui travaillent, mais une seule à plein-temps, aexpliqué l’adjointe Florence Cyrulnik. Ce n’est pas suffisant mais cela correspond à des réductions de budget imposées à la Sagep. La commune du Luc a proposé de faire le travail en interne, l’Anah refuse, c’est une rupture
(1) de convention et ça coûte très cher. Il y a des dossiers très difficiles, très lourds à gérer, qui nécessitent un personnel compétent, qui connaît le bâti ancien. On fait un bon travail avec la Sagep ». Alors que d’autres prises de parole étaient demandées, le maire a coupé court: « Nous avons déjà eu ce débat sur le fond. Maintenant, on vote ». Cinq élus ont voté contre et deux se sont abstenus.
Lutte contre les marchands de sommeil
Par ailleurs, toujours dans le domaine de l’habitat, le conseil municipal a adopté l’instauration d’un dispositif visant à lutter contre les «marchands de sommeil». Une autorisation préalable sera nécessaire pour réaliser des travaux conduisant à la création de locaux à usage d’habitation dans un immeuble. « Ce dispositif permettra d’éviter la création de logements indignes dans des secteurs repérés où un habitat dégradé est susceptible de se développer. Nous avons la volonté de mener cette lutte, même si c’est un travail de longue haleine», a déclaré en substance l’adjointe Marie Bouchez. 1. Agence nationale d’amélioration de l’habitat.