Aristophil: la vente aux enchères se fera sans Sade ni Breton
Les de surréalisme ces enchères société en et pratiques Sodome 2015, pièces manuscrits (mis »), du abus en du guettée phare en Niçois et resteront commerciales examen fonds les bande de des de manifestes biens Gérard par 120 la Aristophil, en organisée pour vente journées des sociaux France Lhéritier trompeuses « milliers aux escroquerie du : été Cette du exceptionnels territoire classées de mesure petits trésors de qui interdit épargnants, ces devaient documents nationaux. la sortie être ont proposés lors fonds. bientôt de Ces rejoindre la aux première pièces enchères les pourraient collections vente demain du nationales. Culture négociation a en Le de effet ministère gré « proposé à gré de pour une la l’acquisition La première session de ces oeuvres de la vente ». proposera des deux seuls tout manuscrits de même l’un de Balzac encore en main privée. Ursule Mirouët (1841), roman repris dans le tome cinq de La Comédie humaine. Autres lots proposés : l’Histoire d’Alexandre Le Grand de Quinte Curce ou le récit manuscrit d’Helen Churchill Candee, rescapée du Titanic, une des sources d’inspiration du film de James Cameron.
Une étape cruciale pour les épargnants
Créée en 2003, la société Aristophil proposait à des épargnants de devenir propriétaires de manuscrit – en pleine propriété ou en indivision –, manuscrits qu’elle pouvait ensuite racheter au bout de cinq ans à un prix majoré de 40% (soit un rendement de 8% par an). Au total, 850 millions d’euros ont été souscrits. Les enquêteurs soupçonnent que l’apport des nouveaux investisseurs servait en fait à payer ceux qui souhaitaient récupérer leur mise. Pour des milliers de petits épargnants, cette première vente, qu’ils attendent depuis plus de deux ans, «est une étape cruciale », explique Jean-Marie Leconte, président de l’Association de défense des investisseurs en lettres et manuscrits (Adilema).