Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Le ton est vraiment libre aux Grosses Têtes »

Divertisse­ment Michèle Ber nier fait partie de la bande àRuqu ier dans Les Grosses Têtes, que France 2 diffuse en prime time

- PROPOS RECUEILLIS PAR PATRICK CABANNES

L

es Grosses Têtes cartonne chaque joursurRTL mais France 2 a semblé vouloir s’ en passer, avant de sera viser. Neuf mois après le précédent numéro, la bande àRuqu ier est de retour. Au cours de cette spéciale, dix pensionnai­res, parmi lesquels Michèle Bernier, revisitent l’année 2017… Que vous évoquent Les Grosses Têtes ?

Avant tout, la jeunesse ! J’ai eu la chance d’en faire partie à plusieurs reprises du temps de Philippe Bouvard. C’est là que j’ai rencontré Jacques Martin, Olivier de Kersauson, Jean Yanne… Toutefois, je ne garde aucune nostalgie. Je trouve que Laurent Ruquier a repris le flambeau d’une manière exceptionn­elle. Quels sont vos rapports avec lui ?

On se connaît depuis une quinzaine d’années : nous entretenon­s des rapports très amicaux et nous rions beaucoup ensemble. Il m’a écrit « Je préfère qu’on reste amis », une pièce qui a connu un gros succès. Quand il a repris

Les Grosses Têtes ,ilm’a simplement dit : « Tu viens avec moi ». Et voilà.

Qu’estce qui différenci­e les deux époques ?

Les gens ! Il y a eu une très belle

période des Grosses Têtes avec Philippe Bouvard qui a laissé s’exprimer les fous furieux de l’improvisat­ion dont je vous ai parlé. Laurent est arrivé avec d’autres gens, d’autres découverte­s radiophoni­ques – je pense à Arielle Dombasle – pour créer une grande diversité. La raison du succès ?

On ne peut pas faire mieux que ça : on peut s’amuser, apprendre, découvrir, il n’y a

pas de « private jokes ». Les

Grosses Têtes est une émission extrêmemen­t ouverte. Le ton est vraiment libre, au contraire de ces émissions où on ne s’intéresse pas spécialeme­nt à ceux qui écoutent. Les Grosses Têtes àla télévision, estce différent ?

Laurent a essayé de garder le ton avec JeanMarie Bigard, Laurent Baffie et a réussi un bon meltingpot avec Philippe Manoeuvre, Bernard Mabille, Arielle Dombasle… C’est un bon moment de divertisse­ment où on peut tout évoquer. On vient simplement un peu plus

apprêtés. [Rires.]

Aujourd’hui, peuton rire de tout ?

Il le faut ! C’est le principe de la liberté d’expression : quel est le conseil constituti­onnel de l’humour qui nous dira de quoi on a le droit de rire ou pas ? Ça deviendrai­t problémati­que, catastroph­ique. Ça ne veut pas dire que j’apprécie tous les humoristes, mais c’est bien qu’ils existent.

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Michèle Bernier : « Après la période Bouvard, Laurent Ruquier est arrivé avec d’autres gens, d’autres découverte­s radiophoni­ques pour créer une grande diversité ».

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