JOURNÉE, TOULON - OYONNAX, SAMEDI À H À MAYOL) Pénalisé par le règlement...
A presque mi-parcours de la saison, certains joueurs toulonnais affichent encore un temps de jeu famélique du fait des règlements internationaux. Le staff s’insurge et le fait savoir Noël avant l’heure !
Sans forcément se retrancher derrière cette excuse et ainsi justifier les difficultés des Rouge et Noir à trouver la cohésion et l’efficacité en cette première partie de saison, le staff toulonnais vient de rappeler combien le règlement international ne l’aide pas à travailler dans la sérénité. A quelques jours d’affronter Oyonnax, Fabrice Landreau n’apprécie pas les contraintes réglementaires liées aux internationaux et le fait savoir. Après avoir quelque peu pourri le début de saison du RCT, trop souvent amputé de ses meilleurs joueurs, elles vont de nouveau lui poser des problèmes pendant les fêtes...
« On n’a pas le droit de travailler »
« On doit respecter un règlement qui est complètement incohérent par rapport aux besoins. On est une entreprise de spectacle et quand ça joue, ça joue ! C’est un sujet qui m’agace énormément car je trouve que le règlement est très mal fait. On est des clubs professionnels, on a quarante joueurs à gérer a expliqué le manager dès la conférence de presse qui précédait le match contre Bath. Et on ne nous demande pas notre avis au sujet des congés. Il ne faut pas que des équipes arrivent totalement diminuées car il y a des vacances obligatoires. C’est totalement aberrant ! Et le pire dans tout cela, c’est que les joueurs qui seront en vacances contre Oyonnax (Fresia, Etrillard, Chilachava, Taofifenua, Radradra, Tuisova, Trinh-Duc et Bastareaud, Ndlr) auront également quatre jours supplémentaires car on nous impose également quatre jours obligatoires pour Noël, incluant le 25. On n’a pas le droit de travailler ! On ne peut pas faire face aux problèmes de dernière minute. » Fabien Galthié est évidemment sur la même longueur d’ondes et illustre son propos : « A partir du début de la saison, les internationaux ont automatiquement droit à une semaine de vacances, à partir du 18 août. Sauf que généralement, on ne leur donne pas de vacances jusqu’au mois de novembre car il y a une semaine de vacances qui est prévue au mois de novembre, pendant la trêve. Et il est difficile d’anticiper que tu vas avoir neuf joueurs sélectionnés lors du mois de novembre, à travers l’équipe de France, les Barbarians et le match du mardi contre les Blacks. Pour certains, ils sont absents, et pour ceux qui ont finalement pu jouer avec nous, il faut quand même leur donner une semaine de vacances. Tout est contracté en quatre semaines. Puis on ne sait pas que Wisniewski va se blesser contre le Racing. On ne sait pas que Carbonel va se blesser à Castres. Donc tout cela, c’est chouette à gérer, on s’amuse bien. » Au final, le temps de jeu cette année, des uns et des autres, ne reflète pas vraiment le potentiel et les qualités des hommes comme en témoigne le classement établi cicontre après 12 journées de Top 14 et 4 de Champions Cup. Et Ashton, rare joueur confirmé dégagé des obligations internationales, caracole logiquement en tête. A quand une refonte totale des règlements et des calendriers ? La Noël Cup a été une belle réussite à Frégate, malgré le vent et le froid. Daniel Ruiz, qui porte cette Noël Cup depuis tant d’années, pouvait avoir le sourire, l’épreuve a été un grand moment de convivialité, avec des sportifs heureux et des caddies qui en ont pris plein les yeux ! Cette édition a été remportée par l’équipe du capitaine LE TEMPS DE JEU DES ROUGE ET NOIR
1. Ashton (1167 mn) ; 2. Isa (966’) ; 3. Tuisova (922’) ; 4. Bastareaud (872’) ; 5. Nonu (864’) ; 6. Van der Merwe (832’) ; 7. Fresia (822’) ; 8. Manoa (783’); 9. Rebbadj (768’); 10. Etrillard (764’); 11. Gorgodze (661’) ; 12. Lakafia (659’) ; 13. Bonneval (629’) ; 14. Fernandez-Lobbe (621’) ; 15. Belleau (619’); 16. Trinh-Duc (609’) ; 17. Taofifenua (551’) ; 18. Radradra (490’) ; 19. Guirado (482’) ; 20. Kruger (468’) ; 21. Mathewson (401’) ; 22. Pietersen (363’) ; 23. Vermeulen (347’) ; 24. Escande (320’) ; 25. Tillous-Borde (318’) ; 26. Fekitoa (312’) ; 27. Monribot (295’) ; 28. Meric (253’) ; 29. Chilachava (247’) ; 30. Clerc (241’) ; 31. Delboulbes (226’) ; 32. Setiano (209’) ; 33. Mc Alister (189’) ; 34. Padovani (169’) ; 35. Chiocci (143’) ; 36. Suta (140’) ; 37. Gahetau (139’) ; 38. Carbonel (85’) ; 39. Wisniewski (63’) ; 40. Alkhazashvili (46’) ; 41. Soury (34’) ; 42. Buliruarua, Habana, Ollivon, Placid, Corentin Vernet, Thomas Vernet, Zeghdar (0). Clément Batut, où l’on trouvait Romain Langasque, Kevin Turlan, Matthieu Pavon, David Antonelli et Thomas Grava. En face, autour de Mathieu Riera, ce n’était pas mal non plus avec Amaury Rosaye, Frédéric Abadie, Nicolas Périchou, Julien Brun et Robin Roussel. Un chip de Romain Langasque sur le 15 concluait une série de jolis coups, donnant à son équipe une nouvelle victoire, la cinquième en sept tournois. La Noël Cup a aussi permis d’associer des jeunes méritants des écoles de golf de la région. Pour eux, c’était Noël avant l’heure, en admirant leurs aînés pas avares de bons coups... et de plaisanteries !