«Attention, toutes les séries ont une fin»

Questions à Joël Da Silva, entraîneur du SRVHB

À la tête d’une équipe qui n’a plus connu la défaite depuis deux mois, l’entraîneur du SRVHB prépare la dernière rencontre de l’année, mais aussi la trêve.

Joël, avant ce match à Tremblay vous restez sur neuf victoires, vous êtes-vous fixé une forme de pari comme celui de ne plus perdre en  ?

Non, le challenge, c’est d’avoir  points à la trêve. C’est agréable de se rendre compte que ça fait longtemps que l’on ne perd plus, mais toutes les séries ont une fin.

Comment abordez-vous cette dernière rencontre de l’année ?

Justement en essayant de ne pas trop se préoccuper de la série en cours. L’idée, c’est de prendre deux points supplémentaires, car dès le début de la phase retour, on commence fort avec deux déplacements à Nîmes et Nantes, puis la réception de Paris. Sachant en plus qu’on jouera tous les trois jours avec la coupe d’Europe.

Avant cette phase retour, vous serez dans une période de trêve internationale, avec les championnats d’Europe en Croatie. Comment organisezvous cette période ?

On a fixé la reprise au  janvier et nous aurons cinq semaines pour bien travailler, notamment sur le physique. Nous ferons quatre ou cinq matches amicaux, dont une rencontre à Saint-Etienne contre Aix-en-Provence et au moins une, voire même deux, oppositions contre Nice. Ensuite la compétition reprendra un peu plus tôt pour nous avec un huitième de finale de coupe de France le  février et un déplacement à Berlin en coupe EHF, trois jours plus tard.

Pour cette trêve, vous serez privé de nombreux internationaux. Comment un entraîneur vit-il ces absences ?

C’est le lot de toutes les équipes qui ont des internationaux. Ça fait partie du jeu. Mais ça permet aussi de travailler avec les jeunes du centre de formation en les plaçant en situation de pro et c’est une période que j’apprécie notamment pour ça. On peut les évaluer.

Parmi les internationaux, on trouve un petit nouveau avec Raphaël Caucheteux enfin appelé en Bleu. Un mot sur sa convocation ?

Il est récompensé. Il va maintenant découvrir un autre monde, une autre exigence. À lui de s’enrichir de ça et de profiter de chaque instant.