Partie mouvementée, joueurs inexpérimentés
Vachement bien!
JUMANJI : BIENVENUE DANS LA JUNGLE L’histoire
De Jake Kasdan (USA). Avec Dwayne Johnson, Jack Black, Kevin Hart. Durée : h . Genre : fantastique. Notre avis : Le destin de quatre lycéens en retenue bascule lorsqu’ils sont aspirés dans le monde de Jumanji. Après avoir découvert une vieille console contenant un jeu vidéo – dont ils n’avaient jamais entendu parler –, les quatre jeunes se retrouvent mystérieusement propulsés
L’histoire FERDINAND
De Carlos Saldanha (USA). Durée : h . Genre : animation. Notre avis : Ferdinand est un jeune taureau vigoureux mais qui refuse de se battre. Choisi pour son imposante carrure, il est arraché à son village d’origine et à sa famille pour aller combattre dans l’arène. Ce qui pour ses congénères constitue un honneur insigne est pour lui un crève-coeur. Bien déterminé à retrouver sa famille et ses racines, il se lance dans un incroyable périple à travers l’Espagne, accompagné de la plus déjantée des équipes…
Notre avis
au coeur de la jungle de Jumanji, dans le corps de leurs avatars. Ils vont rapidement découvrir que l’on ne joue pas à Jumanji, c’est le jeu qui joue avec vous… Pour revenir dans le monde réel, il va leur falloir affronter les pires dangers et triompher de l’ultime aventure. Sinon, ils resteront à jamais prisonniers de Jumanji…
Notre avis
Voilà plus de vingt ans, Robin Williams lançait les dés et vivait une partie mouvementée de Jumanji. Exit désormais les jeux de plateau; place à leur version vidéo-ludique, aux freaks (monstres) et aux geeks si chers au réalisateur À l’origine, Ferdinand est un conte pour enfants, écrit par Munro Leaf en 1936. Walt Disney en avait tiré, en 1938, un court-métrage d’animation Jake Kasdan, friand depuis ses débuts aux côtés de Judd Apatow, de confronter beaux gars et belles filles tendances aux intellos introvertis. Propulser ses héros dans un autre monde, façon couronné d’un Oscar. Depuis, l’histoire du petit taureau pacifiste, qui préfère l’odeur des fleurs à celle du sang et l’herbe des prés au sable de l’arène, est restée un classique de la littérature enfantine aux États-Unis. Rien d’étonnant donc à ce qu’une nouvelle adaptation voit le jour. On s’étonne juste que Disney se soit fait souffler l’idée par Blue Sky. À la manoeuvre, le réalisateur de L’Age de glace et de Rio, Carlos Saldanha Tron, lui donne l’occasion d’inverser les rôles en les faisant changer de peau… ou de sexe le temps d’un film familial pas prise de tête, mixant humour et aventure. Déjà très efficace dans la comédie en tire le meilleur, parvenant, sous couvert d’aventures hispanisantes, à faire parfaitement passer le message pacifiste et anti déterministe (voire anti corrida), pour un public qui pourra aller, comme celui de Tintin, de 7 à 77 ans. L’animation est soignée, c’est rythmé et coloré, on rit et on s’émeut. La musique est un peu invasive et pas du tout couleur locale. C’est bien simple : on dirait du Disney classique !
WONDER
Agents presque secrets , le duo Dwayne Johnson / Kevin Hart remet le couvert avec panache. Sans surprise, ils jouent sur leur différence de gabarit et font parler leurs tempéraments complémentaires. À leurs côtés, Jack Black et ses mimiques drôlissimes, tire lui aussi son épingle du jeu. Alternant poursuites avec de dangereuses bestioles, affrontements contre une armée de mercenaires et petites séquences émotions, ce Jumanji 2017 exécute sa partie proprement, tout en s’appropriant intelligemment les codes des jeux vidéo pour appeler à quitter son portable, histoire d’aller faire un tour avec ses amis dans la nature. De Stephen Chobsky (USA). Avec Julia Roberts, Jacob Tremblay, Owen Wilson Durée : h . Genre : comédie dramatique. Notre avis :
L’histoire
August Pullman (Jacob Tremblay) est un petit garçon né avec une malformation du visage qui l’a empêché jusqu’à présent d’aller normalement à l’école. Aujourd’hui, il rentre en CM à l’école de son quartier. C’est le début d’une aventure humaine hors du commun. Chacun, dans sa famille, parmi ses nouveaux camarades de classe, et dans la ville tout entière, va être confronté à ses propres limites, à sa générosité de coeur ou à son étroitesse d’esprit. L’aventure extraordinaire d’Auggie finira par unir les gens autour de lui.
Notre avis
Jolie fable sur l’acceptation des différences, adaptée du best-seller éponyme de R. J. Palacio par le réalisateur de la version live de La Belle et la bête et du Monde de Charlie, Wonder vaut pour ses idées généreuses, ses qualités d’écriture, sa réalisation soignée et son casting, où domine le couple glamour formé par Owen Wilson et Julia Roberts. Du bon cinéma familial, comme sait (heureusement !) encore en produire Hollywood, entre deux blockbusters et films de super-héros. Pile pour les vacances.