Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« En Paca, vous avez un nombre absolument dément d’entreprise­s à découvrir »

Philippe Gloaguen, fondateur du Guide du Routard

- PROPOS RECUEILLIS PAR AMBRE MINGAZ

Comment avez-vous eu l’idée de ce guide ?

Nous avons une collection économique depuis une douzaine d’années qui marche très fort. Beaucoup d’entreprise­s étaient intéressée­s par le Guide du Routard car nous avons un langage très accessible. On l’utilise en vacances, on comprend ce qu’il raconte. Nous avons cette collection en parallèle et, en , notre Guide de la visite d’entreprise en France, réalisé avec l’associatio­n Entreprise et découverte qui a justement opéré la sélection, a été un record absolu d’articles de presse, de passages en radio, à la télévision… Il y a déjà des villes qui regroupent les PME pour faire des visites. C’est pas mal, mais on ne tombe pas toujours dessus, on ne pense pas à aller à l’office de tourisme. Là, il y a un guide.

Comment expliquez-vous un tel succès ?

C’est le genre de guide qui réconcilie le monde de l’entreprise avec la population. Il y a un chômage en France et une difficulté d’accès des jeunes vers ces entreprise­s car il y a une méconnaiss­ance. J’ai l’exemple d’une lectrice qui a envoyé sa fille dans une parfumerie à Grasse et, au test, ils se sont rendu compte qu’elle avait un nez hors pair. Elle a ainsi trouvé sa vocation par un complet hasard. La visite d’entreprise est un moyen de rencontrer des techniques, des talents car, en face, vous avez des gens très fiers de raconter leur expérience, leur histoire, comment ça a démarré. Il y a une fierté des patrons des entreprise­s, des artisans, ainsi que des salariés qui expliquent leur savoir-faire. Ce guide rend ces métiers et entreprise­s abordables. Et c’est une promotion des produits pour ces entreprise­s. Lors de ces visites, on apprend plein de choses. C’est le patrimoine, l’histoire. L’idée était de rendre tout cela accessible et c’est cette transmissi­on, aussi, qui est fabuleuse.

Pourquoi avoir choisi la région Paca?

Parce que c’est la première qui a réagi le plus vite. Et l’associatio­n avait déjà fait un gros travail de présélecti­on à partir des critères d’accessibil­ité du public, de sécurité et de prix des visites. Et en Paca, vous avez un nombre absolument dément d’entreprise­s à découvrir par leur richesse, leur diversité, dans l’alimentair­e, les parfums, les objets historique­s…

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