« La pénalité va augmenter »
Avec le passage à la métropole, le logement social est l’autre grand sujet de préoccupation des élus de Six-Fours. Qui dénoncent les quotas « irréalistes » et « irréalisables » imposés par la loi SRU. Et lundi soir, le maire a confirmé ce qu’il pressentait : « Le préfet nous remet en carence et la pénalité va augmenter ; on pourrait passer de à , million d’euros. Et plus encore l’année suivante. Sans compter que le préfet peut utiliser le droit de préemption » (pour construire des logements sociaux). Dans ce contexte, la majorité a dû voter des garanties d’emprunt de la ville pour des prêts sollicités par des opérateurs immobiliers pour réaliser des logements sociaux. « Ce sont des opérations engagées depuis longtemps. On ne peut pas revenir en arrière. Mais désormais, c’est la métropole qui accordera ces garanties d’emprunt », explique J.-S. Vialatte en réponse à Frédéric Boccaletti. Qui a voté contre trois dossiers concernant des programmes sur les secteurs de Barras, Curet Bas et avenue Laennec.
Falco et le préfet : « Les deux patrons » « Cela représente logements alors que les immeubles poussent comme des champignons. La Ville a déjà en cours millions d’euros de garanties d’emprunts et le préfet vous a mis en garde contre des sociétés qui peuvent être défaillantes. En plus, ces trois délibérations vont à l’encontre de la position que vous aviez adoptée lors du précédent conseil ». Et l’élu FN de demander le report de ces délibérations, sinon de « renvoyer ces sociétés vers l’État ou M. Falco puisque c’est lui qui aura, demain, la compétence des garanties d’emprunt ». « Ces textes ne peuvent être reportés, les décisions doivent être prises avant la fin de l’année » ,luia répondu le maire. Dernière salve envoyée par Erik Tamburi : « On voit bien qui sont les deux patrons : le préfet et M. Falco. Votre plan d’urbanisme prévoyait nouveaux logements, qui n’ont pas suffi au préfet. Vous voilà pieds et poings liés : le préfet va faire ce qu’il veut en matière de bétonnage… »