Damien Tiberi, défenseur de Fréjus/Saint-Raphaël «Ne plus perdre... »

L’expérimenté défenseur de l’Étoile Fréjus/ Saint-Raphaël revient sur le choc perdu face à Colomiers (-), et se projette en  tout en sachant que dans ce championnat un peu fou, tout reste possible avec un droit à l’erreur quasi inexistant.

Qu’a-t-il manqué à l’équipe contre Colomiers avant la trêve? Un peu de tout. Des jambes, car nous étions émoussés, et puis aussi un peu de lucidité. À défaut de pouvoir le gagner, nous aurions dû essayer de ne pas le perdre. Aujourd’hui, nous sommes à sept points d’eux, ce qui est un écart assez conséquent. Toutefois, tout reste possible, car ce championnat est un peu fou. En général, avec cinq défaites à la trêve, c’est plié. Alors que là… Oui, car aucune équipe ne domine, comme Rodez l’an passé ou Pau il y a deux ans. Chaque formation du haut du tableau a eu des séries positives et négatives. Il reste

 matches et notre droit à l’erreur est inexistant. Nous ne devons plus perdre. Le match de reprise à Bergerac, un concurrent

direct, est déjà capital et va conditionner beaucoup de choses. J’y crois, car le groupe vit bien et a su rebondir après une entame horrible avec trois revers en quatre

matches. Comment expliquer, avec le recul, ce retard à l’allumage ?

Peut-être que nous avons eu un excès de confiance, et puis nous étions plus attendus après notre épopée en coupe de France de la saison passée. Il y a eu plusieurs facteurs. Après notre déplacement à l’Olympique de Marseille, où nous avions été en dessous de tout, il y a eu une prise de conscience. Et une réaction. Notre première période à Bon Rencontre face au Sporting est une référence. À reproduire sur  minutes, et surtout plus souvent pour monter en National …