Le RCT pris devant
Escande à la relance Dupont était partout
Qu’il a été compliqué pour Anthony Etrillard et son alignement d’exécuter les combinaisons en touche… Les Toulonnais ont perdu trois ballons sur les lancers d’Etrillard (neuf tentées) puis aucun sur ceux de Soury (sur deux) rentré pour les vingt dernières minutes. La dernière touche manquée, juste au retour des vestiaires, a fait très mal. Celle-ci amène la faute de Facundo Isa qui offre trois points à Ramos et aux Toulousains pour faire passer le score à -… L’un des tournants de la rencontre. A. R. Au coeur de cette armée des ombres toulonnaises, davantage orientée sur la défense que l’attaque, peu de résistants ont su tirer leur épingle du jeu. Avancer leurs pions sur un échiquier cadenassé. Un unique éclair est donc venu illuminer, sans génie toutefois, cette scène offerte aux barbares rompus aux combats : celui du tandem Escande – Soury. À la faveur d’un ballon (bien porté), talon et demi de mêlée, poussés par leurs tracteurs, ont enjambé la frontière jusqu’ici infranchissable. Offrant ainsi le bonus défensif à un RCT encore en délicatesse dans son jeu. Car, il faut bien l’avouer, ce match du 30 décembre ne laissera guère de traces sur cette fin d’année 2017. À croire que ce
Pas de ballons, pas de victoire à la fin. Mais un point de bonus défensif quand même pour les récompenser de leur courage et de leur bonne volonté. Pour avoir laissé les Toulousains prendre l’essentiel des initiatives plus d’une heure durant, les Toulonnais se sont logiquement inclinés hier pour leur dernière rencontre de l’année. Cadenassée par une défense varoise très sollicitée mais très bien en place, notamment sur les extérieurs, la rencontre n’a jamais atteint des sommets en terme de spectacle. En revanche, l’intensité était au rendezvous et personne n’a lésiné sur son investissement comme en témoignent ces 89 % de plaquages réussis côté toulonnais jusqu’à la 45e minute de jeu. Très concentrés sur leur sujet, hormis peut-être Isa, pas vraiment dans son assiette (il a multiplié les fautes techniques), les Rouge et Noir ont ainsi pu longtemps repousser l’échéance. Mais ce qui devait arriver, arriva logiquement.
Intelligence tactique
Trop souvent sous pression et incapables de s’en défaire pour aller jouer dans le camp adverse, les hommes de Galthié ont fini par céder. À peu près en équilibre jusqu’à la pause où il s’est déjà résumé à un duel au pied (9-6), le match a échappé aux Varois dès la reprise. Sans parvenir encore à franchir la ligne, le Stade Toulousain a logiquement été récompensé de sa domination et même de son intelligence tactique à l’image de ce deuxième Boxing day ne fait que les choux gras du diffuseur. Laissant en revanche, au public comme aux observateurs, un poids sur l’estomac… Révélation de l’année presque passée, Antoine Dupont aura été l’un des rares rayons de soleil dans une rencontre verrouillée. Le demi de mêlée toulousain a même mis la main à la pâte en défense, reprenant par le calcif Pietersen et Vermeulen par le maillot (qui lui rendra quelques minutes plus tard en lui explosant l’arcade). Mais c’est évidemment en attaque qu’il a été le plus percutant, cherchant à optimiser le moindre espace. À l’image de ce petit coup de pied au retour des vestiaires qui allait permettre aux siens de repartir avec trois points supplémentaires à l’issue d’une (nouvelle) touche toulonnaise perdue. Précieux. drop de Zack Holmes juste avant l’heure de jeu qui offrait un avantage confortable aux hommes de Mola (18-6). Le baroud d’honneur toulonnais, lancé tardivement sur un essai d’Escande (ou de Soury), tourna malheureusement court. mais ce n’était sans doute que justice pour des Toulousains qui avait eux aussi fait le job, et même un peu plus sans doute grâce à une conquête supérieure à celle de Toulon.