La tentation politique
Engagé sous l’étiquette de La République en marche lors des dernières législatives, Claude Ardid avait été « candidat à la candidature » et a frôlé l’investiture... avant d’être sèchement écarté. Ejecté de la troisième circonscription « parce qu’Alexandre Zapolski est un ami du Président » ,dela deuxième « parce que, même si je ne sais pas pourquoi, il fallait absolument faire une place à Cécile Muschotti qui était très en cour » et de la première «parce qu’ils voulaient présenter une femme, face à Genevière Levy » ,il garde un souvenir amer de cet épisode. Dindon de ce « mic-mac », le journaliste – qui assure qu’à «Charlie tout le monde se foutait » qu’il arbore les couleurs d’Emmanuel Macron – avoue aujourd’hui que ce moment « n’a pas été très bonnard ». « Mais, je me suis dit “c’est le destin. Tu ne dois pas devenir un homme politique ”. Et puis, ça m’a bien montré que l’engagement politique est fait de compromissions et de petites lâchetés. Je ne suis pas prêt à ça. Mon combat est journalistique. » Il reste cependant très attentif à la politique locale et, regrettant que « ce soit les mêmes têtes depuis toujours », ne ménage pas ses critiques. « J’ai une chance immense, je me suis baladé partout en France. Toutes les villes ont progressé de façon considérable. (...) Ici, ce ne sont pas les gens qui veulent faire bouger les choses qui sont aux commandes. Le dernier papier que j’ai fait pour Var-matin en , c’était sur la réhabilitation des halles de Toulon. Vingt ans après, il ne s’est rien passé J’aime cette ville, mais je regrette que des élus se la soient appropriée (...) et que l’opposition soit au ras des pâquerettes. » 1. Un projet d’hôtel est actuellement en cours.