Et surtout, la santé!
Les joueuses du SRVVB attaquent l’année au pied levé avec un déplacement ce soir à Mulhouse en coupe de France, suivi par la réception de Paris, samedi en championnat
C’est une formule d’usage, une sorte de ritournelle qui, il faut bien le dire, est parfois un peu agaçante, mais que l’on a pourtant tous prononcée et entendue au moins des dizaines de fois depuis lundi. Une tirade que l’on va tous entendre encore un bon paquet de fois à l’occasion des traditionnels voeux de début d’année. Sans même y prêter vraiment attention. Mais à l’heure où la plupart d’entre-nous est déjà heureuse d’aller faire un footing pour se remettre des fêtes, au moment où cette fameuse « santé » que l’on nous souhaite à chacune de nos rencontres n’est, entre grippes, gueules de bois et autres gastro, pas franchement à son apogée, cette petite phrase prend un sens particulier pour les Raphaëloises.
« Dès le janvier, nous étions à l’entraînement »
Car oui, elles vont avoir besoin d’une sacrée santé les filles du SRVVB pour attaquer ce début d’année. Pas le temps de digérer les fêtes, que déjà deux matches attendent les joueuses de Bregoli pour cette première semaine de l’année. Un menu sans doute bien plus copieux que celui de leur réveillon que l’on imagine forcément frugal. «On a tous fait un 31 décembre plutôt léger, raconte d’ailleurs l’entraîneur du SRVVB à quelques heures d’un quart de finale de Coupe de France face à Mulhouse. Dès lundi nous étions à l’entraînement, alors il n’était pas question d’excès ».
« On peut leur faire mal »
Placée sous le signe de la récupération et du repos, la trêve hivernale n’a malheureusement pas permis à Giulio Bregoli de récupérer Kristiine Miilen, dont la rupture d’un ligament ne lui laisse pas entrevoir une reprise avant février. Blessée en fin d’année, Liesbet
Vindevoghel sera quant à elle bien présente à Mulhouse. Mais la Belge n’est pas à cent pour cent et Bregoli ne pourra s’appuyer pleinement sur elle pour procéder à ses rotations. « C’est difficile, car nous jouons chez les championnes de France, mais on a vu que contre cette équipe, si on arrive à être agressif sur notre service, on peut leur faire mal, prévient l’entraîneur du SRVVB. Elles ont perdu des matchs contre des adversaires inférieures qui jouaient de cette manière, alors j’aborde cette rencontre avec sérénité. Même si je sais qu’elle sera, comme toujours, difficile contre cette équipe ». Déterminé, Giulio Bregoli fait de cette Coupe de France « un objectif » atteignable. « Dans la vie les choses arrivent si on les mérite, conclut l’entraîneur. Même s’il faut aussi un peu de chance ». Allez, on leur souhaite donc un peu de « chance » pour 2 018 aux Raphaëloises. Et avec cette fameuse « santé » en plus, l’année pourrait être pleinement réussie.