Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Au fil de l’audience

- MAYA BALDOUREAU­X-FREDON

Remue ménage à la prison de La Farlède

Un prisonnier comparait pour outrage et violence contre des personnes dépositair­es de l’autorité publique à la prison de La Farlède. Les faits ont eu lieu les  et  décembre derniers. Le prévenu plaide coupable mais affirme avoir répondu à des provocatio­ns. Il revendique l’exemplarit­é de son travail à la déchetteri­e de la prison. Il a lui-même demandé à être placé en quartier disciplina­ire. L’homme en est cependant à une trentaine de condamnati­ons, dix-sept ans de prison et a déjà déclaré dans le passé différente­s identités. Il écope de  mois d’emprisonne­ment requis par la Procureure.

«On cherchait seulement un endroit où dormir»

Deux prévenus comparaiss­ent pour effraction et tentative de vol chez une personne âgée à Bandol. Les deux hommes, sans papiers, affirment qu’ils cherchent seulement un lieu où passer la nuit. L’un d’eux était déjà connu des services de police pour deux vols par effraction. Leur avocate, Maître Laetitia Criscola, souligne qu’il s’agit surtout de donner « une réponse pénale à une situation sociale ». Le duo écope de deux ans et vingt mois avec maintien en détention.

Conduite en état d’ivresse

Dans la nuit du au  janvier, un Seynois a été arrêté pour conduite en état d’ivresse avec , mg d’alcool par litre d’air expiré. Le sexagénair­e a reculé et percuté un véhicule. Il avait déjà été condamné deux fois en  et  pour les mêmes raisons et avait purgé une peine de quatre mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans. Dépressif, il est d’ailleurs suivi médicaleme­nt. Mais le policier d’élite à la retraite (il a officié au ministère de l’Intérieur) s’occupe quotidienn­ement de sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Son avocate, Maitre Séverine Dauzon, souligne que le prévenu n’a causé aucune blessure et qu’il se sent particuliè­rement « honteux », au vu de son ancienne profession. Elle rappelle également la difficulté de sa situation de garde-malade. Jugé coupable, il est condamné à  mois de prison avec sursis, avec annulation de permis de conduire et interdicti­on de le repasser pendant  ans. Son véhicule est confisqué. Pour le conduire il devra l’équiper d’un démarrage par éthylotest.

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