Eric Ciotti (LR) réclame la fin de « l’aménagement de peine »
Interrogé, hier matin, sur BFM TV, le député des Alpes-Maritimes veut que « le soutien aux policiers soit une priorité nationale » après l’agression dont ont été victimes deux fonctionnaires le soir de la Saint-Sylvestre à Champigny-sur-Marne.Trente-trois ans après le célèbre Touche pas à mon pote de SOS Racisme, Eric Ciotti a ressorti ce slogan pour dénoncer l’agression dont ont été victimes deux policiers le soir de la Saint-Sylvestre à Champigny-surMarne. « J’ai envie de dire ce matin “touche pas à mon flic”. Il faudrait qu’il y ait une réaction de notre pays, de l’Etat et de la société », qualifiant cette agression de « barbarie contemporaine ». Quant à la réponse que l’Etat doit apporter, il estime que « les peines doivent être exécutées » se disant « naturellement favorable » au retour des peines planchers : « Je demande qu’il n y ait plus aucun aménagement de peine pour des condamnations qui sanctionnent un outrage à un dépositaire de l’autorité publique. » « L’Etat a le devoir de protéger les policiers car ils incarnent l’autorité républicaine mais il faut qu’on dise aujourd’hui que toucher à un policier ou à un gendarme, toucher à un pompier, à ceux qui portent l’uniforme et qui sont détenteurs de l’autorité de la République, est une ligne infranchissable. On n’a pas dit ça, on a banalisé les violences », a-t-il dénoncé. Le député des Alpes-Maritimes a également déploré la baisse des effectifs de policiers à l’oeuvre depuis plusieurs décennies – « depuis 50 ans et j’englobe tous les gouvernements y compris ceux que j’ai soutenus, qui portent une responsabilité dans l’affaiblissement de l’État régalien ».