L’étonnante saga des cimetières beaussétans
Dans notre édition de vendredi, nous avons publié la première partie de la surprenante histoire des cimetières de la commune. Nous évoquions alors la période allant du XVe siècle au début du XIXe siècle. Voici la suite : En 1830, quand survint une tempête qui détruisit encore un pan de mur, le cimetière du centre-ville est toujours à sa place. Aussi, l’assemblée communale présidée par Victor Dol décida-t-elle de débloquer un crédit pour rebâtir la partie éboulée dudit mur, étant entendu « que les enfants entrent sans cesse dans le cimetière et que les chiens y divaguent en permanence... » En février 1841, la commune débourse à nouveau une somme conséquente pour réparer le mur dont une partie s’est encore abattue «à cause des orages de l’hiver ». Le 4 février 1844, soit... 17 ans après le rapport alarmiste de l’expert, et... 40 ans après la promulgation du décret du 2 juin 1804 relatif à l’implantation des cimetières en France, le conseil municipal décida enfin le
transfert pour « supprimer les causes d’insalubrité et faire disparaître du sein de notre maison un foyer permanent d’exhalaisons méphitiques... » Le maire Joseph Honoré Arnaud nomma alors une commission de translation et le cimetière fut transféré à l’endroit où il est aujourd’hui, quartier de La Gouorgo, sur un terrain acheté à Pierre Marius Imbert. Prise le 28 décembre 1845, la décision de translation sera effective fin 1846.