Ce qui vous attend à Six-Fours en 2018
S’il n’est plus député, Jean-Sébastien Vialatte n’en est que plus lié à “sa” ville, qu’il défendra ardemment, notamment dans le cadre de la métropolisation
Comme chaque début d’année, nous publions une série d’entretiens avec les maires de l’ouest-Var. Il s’agit ainsi d’échanger sur les sujets en cours, les projets et perspectives pour chacune des communes. Parmi les projets phares du centre-ville, vous projetez la construction d’une quatrième salle au Six n’Etoiles. Ne craignez-vous pas la prochaine concurrence du nouveau cinéma de Sanary ?
Toutes les prévisions de fréquentation du Six n’Etoiles ont été pulvérisées : c’est un outil formidable pour l’animation du centre-ville. Je ne me place pas en terme de concurrence : je pense qu’il y a de la place pour tout le monde. Le plus compliqué sera le chantier car il se trouve dans un espace contraint. Cette quatrième salle, d’une centaine de places, sera haut de gamme, avec des fauteuils plus larges, plus d’espace entre les sièges, le meilleur de la technique entre le son et l’image...
Quels sont vos autres projets pour le coeur de ville ?
Les projets majeurs sont l’aménagement du parking devant l’église Sainte-Anne, et la poursuite du mail piéton pour rejoindre directement le centreville : cela devrait être fait pour la fin de l’année. Nous avions l’intention de rénover l’avenue VincentPicareau mais nous avons reporté à cause des travaux du cinéma.
Après la Halle du Verger, cela va être au tour du parvis de l’Espace culturel André Malraux d’être rénové...
Cela fait partie de la suite de l’aménagement de la traversée de la ville. L’idée est de faire un parvis complètement sécurisé. Cela devrait démarrer sans tarder.
Comment avance le projet de création d’une rue parallèle à la rue République et la rénovation de l’école Condorcet?
Bonne nouvelle : la Ville a pu acquérir la propriété qui était un verrou entre l’école et la rue Edith Piaf, que nous allons pouvoir poursuivre : ce sera fait en . Pour l’école, c’est encore en maturation.
Des parents d’élèves se plaignent de l’état de l’école primaire Reynier...
Toutes les écoles sont contrôlées et conformes aux normes : il n’y a aucun problème, aucun risque. Je ne mégote pas avec la sécurité des élèves. Mais il est vrai que l’école Reynier est vieillissante : c’est pour ça que sa rénovation est dans les tuyaux.
Cette année doit également voir l’aménagement de l’avenue de la Mer...
C’était un projet départemental. Dans le cadre des transferts de compétences à la métropole, cela devient un projet métropolitain. La première tranche des travaux sera cofinancée par la Ville et les autres par la métropole. Je suis un peu inquiet : j’espère que cela ne sera pas synonyme d’un nouveau report car cela fait trente ans que nous attendons cet aménagement...
Où en est le projet de couverture de l’Augias ?
A la suite de l’enquête publique, toutes les autorisations de la préfecture ont été obtenues. Il y aura deux phases de travaux : la première portera sur le recalibrage du lit du ruisseau, la seconde verra la création d’une voie de liaison entre l’avenue John-Kennedy et l’avenue de la Mer. Cela va démarrer cette année mais cela s’étalera sur plusieurs exercices.
Où en est votre projet d’un cheminement entre le bois de la Coudoulière et le parc Méditerranée ?
Les travaux ont démarré avec la mise en place du chantier. Il y aura ensuite la requalification du parc... une compétence métropolitaine : il faudra trouver le bon calendrier avec la métropole.
Et quid du projet du port Méditerranée...
Là aussi, les travaux vont être engagés incessamment. Mais cela va s’étaler sur plusieurs exercices : rien ne sera terminé avant fin .
Qu’y a-t-il de prévu cette année dans le programme pluriannuel de restauration de la Collégiale Saint-Pierre ?
Plusieurs choses sont “sur le feu” : la mise en protection des vitraux, fragiles, avec un verre sans reflet, très transparent ; l’éclairage, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur ; et la rénovation du parvis. Tout cela va s’étaler sur deux années. Par ailleurs, le polyptyque de Brea va être restauré : il est en expertise à Marseille dans un laboratoire spécialisé pour définir ce qui doit être fait. Et nous sommes en discussion avec la ville de Nice, où est né Brea, pour lui prêter. L’État participera financièrement à tous ces travaux.
Les travaux du pont sur la Reppe ont pris du retard...
La seule chose en cours, c’est le dévoiement des réseaux d’eau et d’électricité. Mais nous avons quand même commencé à travailler sur l’avenue de la Calade, qui donnera accès au pont : la taille de la chaussée sera réduite. Le reste des travaux aura lieu en .
‘‘ Avenue de la Mer, le projet devient métropolitain (...) : je suis un peu inquiet ”