Swello a le vent en poupe et gonfle ses offres
Quoi de neuf du côté de la startup qui monte, qui monte? Après avoir décroché une levée de fonds d’un demi-million d’euros et changé de nom (anciennement ClockTweets) en juin dernier, avoir étoffé son équipe et mis le cap sur Facebook et LinkedIn, le jeune prodige toulonnais Jonathan Noble a bien d’autres idées en tête pour développer sa plateforme de gestion des réseaux sociaux. Déjà Instagram « va arriver au premier trimestre 2018 ». Mais surtout, « on a un outil en trois temps avec de la veille sortie le 8 janvier », confie-t-il. Vous cherchez des articles ? Swello les classe pour vous par contenu, les analyse. D’où un produit adapté de plus en plus aux communiquants, payant de 9,90 € à 239,90 € par mois selon la version : veille, programmation, statistiques.
Tout un programme
À l’heure actuelle, la plateforme compte plus de 31 000 utilisateurs, dont une centaine de clients, qui ont programmé environ trois millions de messages sur les réseaux sociaux depuis sept ans sur Swello. Parmi les 437 groupes français clients, l’élégant Swello dont le credo est « programmez vos messages avec amour » s’offre des entreprises telles que France Télévisions, Canal+, des personnalités en tout genre, des médias du sport... Bien développé sur le marché francophone (Canada, Suisse, Belgique) car la plateforme est en français et non en anglais comme ses concurrents, Swello compte aussi des adeptes en Angleterre et même au Japon. L’espoir d’un essor outre-Atlantique est pour 2019, dans l’attente « d’un point de chute à Paris en 2018 ». Pour l’heure, Swello étend son offre auprès de ses utilisateurs aux premier et deuxième trimestres 2018 : la veille, l’éditeur d’images avec un mini Photoshop, la programmation unifiée et simultanée sur l’ensemble des réseaux sociaux (Twitter, Facebook, LinkedIn), le réducteur de lien pour gagner de l’espace notamment sur Twitter et le calendrier éditorial. L’objectif étant de faire gagner toujours plus de temps à ses adeptes. « On attend une croissance de 25 % au moins de notre revenu récurrent mensuel », espère Jonathan Noble qui envisage ainsi de procéder à d’autres recrutements en design et commercial cette année.