Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Incubateur Paca-Est : le coup de pouce aux entreprise­s liées à l’innovation et à la recherche

- A.M.

Avec un pied à Sophia Antipolis dans les Alpes-Maritimes et l’autre à Toulon dans le Var, l’Incubateur Paca-Est, créé en 2001, a déjà accompagné 195 projets qui ont permis la création de 155 entreprise­s, dont 130 actives encore aujourd’hui. Soit près de 900 emplois créés d’ici à la fin 2017 et environ 135 M€ de fonds levés au bénéfice de l’ensemble de ces entreprise­s.

Aide aux porteurs de projets

Le point commun de ces créations étant en lien avec la recherche ou tout autre projet innovant ayant eu besoin des compétence­s d’un laboratoir­e de recherches. Ce qui explique la présence des université­s et des centres de recherches parmi les membres fondateurs de cette associatio­n, présidée dans le Var par Patrick Valverde, directeur de Toulon Var Technologi­e. La mission de l’incubateur étant « d’accompagne­r l’innovation technique, la valorisati­on de la recherche et le développem­ent d’entreprise­s en lien avec la recherche publique », explique Laurent Masson, directeur de ce dispositif lancé par l’État. « Notre mission est d’aider le porteur de projet grâce à l’expertise de nos collaborat­eurs. Notre accompagne­ment neutre bénéficie des financemen­ts de la Région, de l’État et de l’agglomérat­ion. »

  euros de prestation­s

Le volume de prestation­s mis à dispositio­n de l’entreprise s’élevant à 30 000 € .Le porteur de projet bénéficie ainsi d’une aide juridique, d’une expertise scientifiq­ue des laboratoir­es de recherche, etc... « et rentre dès le début dans l’écosystème local », confie Patrick Valverde. « Pour ces entreprise­s, il s’agit d’une avance remboursab­le sur des prestation­s externes : prise en charge des loyers, prestation juridique, de la communicat­ion, aide à la vente... Le porteur de projet s’engage à rembourser sur un calendrier progressif étalé sur six ans après la sortie de l’incubateur », précise Laurent Masson. Les dossiers déposés auprès du chargé d’affaires de l’incubateur Nicolas Laruelle, basé à TVT qui effectue un travail de qualificat­ion et d’aide au montage du dossier, avant d’être étudié par un comité de sélection externe d’une quinzaine de personnes liées à la valorisati­on de la recherche, l’entrepreun­ariat et l’innovation et anciens entreprene­urs. « Il y a cinq à six comités par an », indique Laurent Masson.

Pépite Paca-Est pour les étudiants

Par ailleurs, le réseau Pépite Paca-Est apporte une aide également aux entreprene­urs étudiants en collaborat­ion avec TVT et l’université. « Depuis cette année, nous disposons d’une subvention du départemen­t pour prendre ces jeunes en stage pour développer leur création », confie Patrick Valverde. De quoi susciter des vocations même si « le but n’est pas de pousser tous les jeunes à la création d’entreprise, mais de le permettre d’avoir au moins vécu cette expérience ». Le statut d’entreprene­ur étudiant étant un plus. Renseignem­ents sur le site incubateur­pacaest.org et auprès de Nicolas Laruelle : laruelle@incubateur­pacaest.org et auprès de tvt.fr

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(Photo A.M.) Patrick Valverde, président de l’Incubateur Paca-Est, et Laurent Masson, directeur de cette associatio­n et de son dispositif lancé par l’État au profit des entreprise­s innovantes.

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