La députée V. Gomez-Bassac passe sereinement son oral Sixième circonscription
La parlementaire a procédé à Brignoles à sa première cérémonie de voeux. L’occasion de démontrer qu’elle est déjà à l’aise dans le fauteuil de députée
Il régnait, forcément, un parfum de fraîcheur et de curiosité lundi soir dans le Hall des expos de Brignoles, alors qu’allait débuter la cérémonie de voeux à la population de la députée Valérie Gomez-Bassac. Les Brignolais - et les représentants de toute la circonscription - s’étaient habitués à voir Josette Pons à la tribune, depuis quinze ans et autant de cérémonies… Valérie Gomez-Bassac a d’ailleurs salué « le travail de l’équipe sortante »etluia tendu la main : « Je propose de la rencontrer afin d’allier les énergies dans l’intérêt de tous, et savoir si certains dossiers restés en suspens méritent mon soutien ». Si la présidente de l’agglo Provence verte ne figurait pas dans l’assistance, l’aréopage d’élus locaux, baromètre toujours intéressant à observer même s’il peut être interprété de diverses façons, était impressionnant (1). De même, les autorités civiles, militaires, représentants du monde économique, associatif et de diverses institutions, étaient nombreux parmi l’assistance. Inconnue du grand public douze mois en arrière, Valérie Gomez-Bassac semble ainsi avoir déjà réussi à se faire un nom - le statut de parlementaire l’y aura évidemment aidée - au moins auprès des institutionnels de cette vaste sixième circonscription. Après un diaporama présentant son action, depuis six mois, dans la circonscription, à l’Assemblée et même dans toute l’Europe, la députée débutait son discours en souhaitant, tout d’abord, que 2018 soit « l’année du redressement de la France ».
« Pas me contenter de lever la main dans l’hémicycle »
« En 2017, ensemble, nous avons fait ce qu’aucun ne pensait possible, rappelait d’abord la députée. Nous avons renouvelé le paysage politique national en partant d’idées simples (...) En six mois, nous avons légiféré sur six textes majeurs afin de relancer l’économie, protéger les Français, et accompagner les plus fragiles ». En outre, elle semble peu goûter les caricatures parfois faites des élus « En marche » : « Si certains ont pris plaisir à nous qualifier de députés godillots, de moutons, sachez que ceux qui me connaissent pourront attester que ces qualificatifs ne me représentent pas. Aujourd’hui, les mesures adoptées sont en adéquation avec mes attentes et mon engagement. Mais, si nécessaire, je saurai faire entendre ma voix et m’opposer à des mesures (...) Je ne serai pas la députée qui se contente de lever la main dans l’hémicycle ». Après un tour d’horizon de son action, tant localement que nationalement (nos encadrés), la députée, sur un ton plus personnel, concluait en remerciant son suppléant, le Brignolais Philippe Brel, son équipe parlementaire et sa famille. 1. Les maires Catherine Altare (Puget-Ville), François Amat (Solliès-Toucas), Sébastien Bourlin (Pourrières), Didier Brémond (Brignoles), Jean-Michel Constans (Tourves), Gérard Coulomb (Saint-Zacharie), Jeannine D’Andréa (Ollières), Christian David (Carnoules), Philippe Drouhot (Méounes), Jean-Claude Félix (Rocbaron), Michel Gros (La Roquebrussanne), André Guiol (Néoules), Michaël Latz (Correns), Patrick Martinelli (Pierrefeu), Jacques Paul (La Celle), Gilbert Pérugini (Cuers), Claude Porzio (Pourcieux), Gilles Rastello (Plan d’Aups), Bernard Saulnier (Le Val), Bernard Vaillot (Camps), Jean-Pierre Véran (Cotignac) ainsi que le sous-préfet André Carava.