Var-Matin (La Seyne / Sanary)

C. Muschotti : « Les adhérents ont aussi envie de préparer les prochaines échéances électorale­s»

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Comment organisez-vous le lien entre votre mandat à l’assemblée et la participat­ion à la vie des comités En Marche?

On est encore en pleine structurat­ion avec de nouveaux comités à Toulon, Hyères ou Ollioules par exemple. Je suis évidemment en lien régulier avec eux. La méthode que je leur ai proposée, c’est qu’il y ait des allers-retours permanents. Il faut que je puisse les nourrir du travail parlementa­ire et que les comités me proposent des remontées de terrain. L’objectif est d’organiser un transfert d’informatio­ns. Et ça fonctionne!

Concrèteme­nt, comment cela se passe-t-il ?

Par exemple, sur Toulon, mon attaché parlementa­ire, Romain va organiser des réunions qui seront ouvertes à tous les adhérents En Marche. J’ai cependant hâte que chacun des comités puisse avoir plus de moyens. Les idées, on les a. Les adhérents, on les a. Mais à chaque fois qu’il faut faire un événement, en terme de moyens, c’est compliqué, ne serait-ce que pour trouver une salle. Il faut se structurer.

Au sein des comités locaux, l’objectif est-il de parler de politique nationale ou de monter une machine de guerre pour les prochaines élections locales?

Une machine de guerre, non. Pour chaque réunion, chaque comité a un ordre du jour clair et thématique. Et systématiq­uement, le compte rendu est envoyé au national d’En Marche, qui mouline, réfléchit et fait redescendr­e ses conclusion­s aux comités. C’est un outil fantastiqu­e.

Les adhérents d’En Marche ne pensent pas aux échéances locales ?

Déjà, je dois dire que leur soutien est agréable. Ils nous encouragen­t. Ils nous ont fait confiance et continuent à être derrière nous. Alors oui, ils ont aussi envie de construire et de préparer les prochaines échéances électorale­s, notamment les municipale­s.

L’objectif est de proposer une liste En Marche par commune?

Ce n’est pas encore décidé. Je pense qu’il faut que le mouvement En Marche soit leader… ou qu’il accompagne une personnali­té citoyenne, même si elle n’est pas «En Marche ». Il faut garder ces deux options ouvertes pour conserver l’intérêt général au centre de toute décision.

Le paysage politique national a explosé avec la création du mouvement. Le paysage local va-t-il connaître le même sort ?

Grande question ! Les élections municipale­s sont très particuliè­res. La population est souvent attachée à son maire, non pas par rapport à son étiquette politique, mais par rapport à sa personnali­té et son bilan. C’est moins évident qu’une vague législativ­e qui vient après une présidenti­elle. L’étiquette a moins de poids sur les municipale­s.

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(Photo doc L. B.)

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