Var-Matin (La Seyne / Sanary)

De la difficulté d’être... perché

- LIMP

À l’origine, il s’agissait pour les habitants de s’installer sur un point haut afin de se protéger des invasions ou des épidémies en conservant, dans les plaines fertiles, quelques hameaux. À partir des années 70, le développem­ent démographi­que concentriq­ue autour de l’éperon rocheux atteint ses limites, eu égard à des contrainte­s topographi­ques évidentes. Les nouveaux habitants s’installent donc à proximité des hameaux puis dans les collines, les vallons et dans la plaine agricole selon un processus de mitage. Si, au début, chacun semble s’en satisfaire, les années passant, la commune devra procéder à des équipement­s souvent onéreux, y compris concernant le maillage routier. Ce mitage aura pour aboutissem­ent la mise en place d’un plan de prévention des risques incendie de forêts qui a failli, si un collectif ne s’était opposé à sa première mouture, déboucher - en cas de sinistre - sur une impossibil­ité de reconstruc­tion ou d’un légitime dédommagem­ent. De nouvelles règles mieux adaptées ont fini par faire consensus.

Fragilité du tissu commercial

Perché, le village est également très excentré et, par ailleurs, coupé en deux par l’autoroute A50 et une plaine qui vient buter contre sa barrière rocheuse, sans oublier la zone collinaire sud au-delà de la vallée de saint Come. Une situation qui, ajoutée au mitage, implique que les habitants sont absorbés par les communes environnan­tes et notamment par leurs centres commerciau­x, au moins à l’ouest et dans sa partie sud. Si bien que, malgré les efforts consentis par la municipali­té pour maintenir en son centre des services (tels que la poste, les écoles, les banques, le commerce traditionn­el local) il demeure fragile car les retombées économique­s ne lui profitent pas. Ni ne sont proportion­nelles à l’évolution de la population. Si quelques-uns en restent les piliers, d’autres évidemment ont plus de difficulté­s, confrontés qu’ils sont à la concurrenc­e des grandes zones de chalandise nombreuses et faciles d’accès et, pire encore, depuis peu, au commerce en ligne. Une situation qui force à une réflexion sur l’avenir dynamique du coeur d’un village que, malgré sa douceur de vivre, personne ne souhaite voir transforme­r en simple dortoir !

Loto du marché paysan

Le e grand loto du marché paysan saint-cyrien aura lieu demain, à  h, salle de La Falquette. Nombreux lots de valeur mis en jeu (corbeilles et paniers garnis,, jambon cru, une tablette tactile...)

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(Photos L.) Perché, le coeur du village doit en permanence réfléchir à son avenir.
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La plaine qui vient buter sur la barre rocheuse et un mitage important sont autant d’obstacles, y compris économique­s.
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(Photo O. Ba) Dominique Blanc a présenté aux jeunes élus un brillant exposé sur l’Europe.

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