Cancers pédiatriques : la recherche progresse
La Fondation Flavien s’attache à récolter des fonds afin de financer la recherche sur les cancers pédiatriques. Aux côtés des spécialistes du Centre scientifique de Monaco, il a bénéficié d’une tribune lors de la e Biennale monégasque de cancérologie qui s’achève aujourd’hui. «Nous entrons dans la troisième année de financement. Les chercheurs ont obtenu des résultats qui devront être publiés prochainement» ,seréjouit Denis Maccario, président de la Fondation Flavien. L’homme s’est engagé sans retenue dans l’univers associatif pour lever des fonds. « Réaliser les rêves d’enfants malades, c’est bien. Seulement, le rêve de mon fils Flavien, c’était de guérir (le jeune garçon est décédé en mars des suites d’un medulloblastome desmoplasique, Nldr) .Les chercheurs ne sont pas des communicants, des financeurs. Moi je sais le faire. Alors je veux m’en occuper. Trouver de l’argent pour leur permettre de poursuivre leurs travaux sur les cancers pédiatriques.» Initié début , un des projets de recherche du CSM financé grâce à la Fondation et au gouvernement monégasque porte sur les cancers pédiatriques du système nerveux central. Gilles Pagès, directeur de recherche à l’INSERM et chargé de mission au CSM détaille : « Les méduloblastomes sont des tumeurs qui atteignent le cervelet. Elles sont classées en quatre groupes de gravité. Dans % des cas, il existe des traitements curatifs. Cependant, ils sont agressifs et s’accompagnent chez l’enfant de séquelles, parfois graves. Les autres, % de patients, rechutent. Les recherches menées au CSM visent d’une part à essayer de trouver des traitements efficaces (pour les %) et moins lourds en termes d’effets secondaires, ce qui implique d’identifier des cibles thérapeutiques pertinentes. D’autre part, les équipes travaillent sur des traitements qui pourraient retarder l’issue fatale des % restants, voire être curatifs. Nous espérons démontrer la pertinence de certains traitements, notamment utilisés chez l’adulte, qui donnent de bons résultats chez l’enfant.»