Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Pourquoi Hubert Falco a dit oui à Laurent Wauquiez (LR)

- O. B.

Lundi  janvier, Les Républicai­ns ont officialis­é la compositio­n du bureau politique du président Laurent Wauquiez. Aux côtés du conseiller auprès du président, Brice Hortefeux, ont été nommés neuf conseiller­s politiques. En plus des anciennes têtes de pont du sarkozysme, Rachida Dati et Nadine Morano, figurent trois élus de la région Paca, le président du conseil régional, Renaud Muselier, la députée des Alpes-Maritimes, Michèle Tabarot et Hubert Falco. Le maire de Toulon et président de la métropole TPM dit ne pas avoir vraiment hésité quand on lui a proposé le poste, pas plus tard que la semaine dernière : « J’aurais pu laisser tomber, mais j’ai un devoir envers cette famille politique. C’est aussi une certaine reconnaiss­ance de faire appel à moi car j’ai peut-être été choisi pour mon expérience...», estime celui qui a été tour à tour député, sénateur et ministre de  à . « J’ai été au gouverneme­nt avec Laurent Wauquiez et je l’ai même vu arriver !», souligne Hubert Falco qui entend « faire entendre [sa] voix et celle des territoire­s » et prône le rassemblem­ent comme seule alternativ­e. « Il ne faut pas éclater notre famille politique. Ce serait une erreur de créer des chapelles. Notre mouvement a toujours rassemblé des personnali­tés différente­s allant du centre à la droite républicai­ne. Moi, je représente la sensibilit­é modérée et humaniste. J’ai défendu Alain Juppé lors de la primaire et je ne changerai pas de sensibilit­é. » Quitte à rendre son tablier s’il ne se reconnaiss­ait plus dans la ligne du parti ? « J’en sortirai », assure-t-il.

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