Les Niçois ne trouvent pas la faille
OGC NICE - TOULOUSE : -
A Nice (Allianz Riviera), Toulouse bat Nice 1 à 0 (0-0). Arbitre : A. Gautier. But : Gradel (67). Avertissements : Coly (52) et Tameze (59) à Nice ; Y. Sanogo (21) et Michelin (61) à Toulouse.
NICE : Benitez - Burner, Dante (cap), Sarr, Coly - N. Mendy (Knepe Ganago 72), Tameze (Lusamba 86), Seri - Srarfi, Plea, Makengo (Sacko 72). Entraîneur : Lucien Favre. TOULOUSE : Lafont - Michelin, Yago (cap), Amian Adou, Moubandje - Imbula (Blin 82), Sangaré, Cahuzac - Jean (Mubele 88), Y. Sanogo (Toivonen 74), Gradel. Entraîneur: Michaël Debève.
Deux matches, deux victoires ! L’entraîneur Michaël Debève a conduit Toulouse à un nouveau succès, contre le cours du jeu à Nice (1-0), pour quitter la zone de relégation. Il y a donc bien un effet Debève. Car depuis fin janvier, le TFC a pris six points, soit autant que lors des onze précédentes rencontres avant le changement de technicien. Voilà désormais les Toulousains provisoirement à la 15e place (26 points), une
unité devant le barragiste Lille. Les Violets ont donc fait le plein avant de recevoir le PSG dans une semaine. Côté niçois, c’est une deuxième contre-performance de rang face à un mal-classé, après la défaite à Metz (2-1). L’OGCN recule au 7e rang (34 points), doublé par Montpellier. Sans Balotelli ni Lees-Melou suspendus, sans Cyprien, Saint-Maximin, Lemarchand ou encore Souquet, tous blessés, Nice se présentait bien amoindri pour tenter de renverser la forteresse toulousaine.
Sans Mario rien ne va plus
D’ailleurs, les statistiques d’avant-match n’étaient pas optimistes : sans Super Mario, les Aiglons n’avaient jamais gagné en L1 (deux matches nuls et quatre défaites) cette saison. C’est toujours d’actualité... Le début de rencontre étayait les craintes des supporteurs niçois. Dès la première minute, une mésentente Sarr-Dante profitait à Gradel qui ne cadrait pas. Puis Jean frappait au-dessus (8e) pour une nouvelle opportunité toulousaine. Progressivement toutefois, le jeu niçois se mettait en place. Makengo, de la tête, reprenait un bon centre de Burner et obligeait Lafont à la parade. C’était ensuite au tour de Srarfi de s’offrir la plus belle possibilité de la rencontre. Mais son joli relais avec Plea se terminait sur le poteau (22e). Malgré 72 % de possession, un pénalty non sifflé pour une faute dee Michelin sur Makengo (42 ), Nice éprouvait trop de difficultés à faire des différences pour espérer mener au score. Les hommes de Favre essayaient de pousser plus fort après la pause. Mais tout était désordonné. Comme d’habitude dans ce type de situation, sur un contre, la première frappe cadrée adverse faisait mouche : Gradel enveloppait magistralement du droit de 25 m en pleine lucarne (0-1, 67e). Dès lors, la forteresse toulousaine se refermait et les espoirs niçois partaient en fumée...