Valérie Gomez-Bassac passe aux tables rondes Rocbaron
La députée de la 6e circonscription a accueilli 80 citoyens, pour la plupart non Marcheurs, autour de huit thématiques. De la synthèse des travaux naîtront ses interventions
C’était un engagement de campagne. Avant d’être envoyée à l’Assemblée nationale par les électeurs de la 6e circonscription du Var, Valérie Gomez-Bassac (LREM) avait annoncé qu’elle resterait «au plus près des citoyens », « et notamment de ceux qui ne croient plus à la politique et qui expriment leur désarroi en n’allant plus voter ». Samedi, la députée organisait à La Bergerie, à Rocbaron, où elle était accueillie par le maire, Jean-Claude Félix, la première édition de ses «Tables rondes citoyennes». « Le principe est simple : nous avons convié les citoyens, En Marche ou pas, engagé politiquement ou non, jeunes et moins jeunes, de toutes classes sociales, à venir s’exprimer et travailler autour de huit problématiques ».
Synthèse
Sous formes de tables rondes de travail, animées, elles, par des militants marcheurs, huit sujets : l’environnement, l’éducation, la santé, le logement, l’emploi, l’économie, la participation citoyenne et l’Europe. Chacun des participants choisissant le thème en fonction de ses priorités. Rencontre avec cinq d’entre eux. ● Représentant varois de la Fondation Abbé-Pierre, Jean-Paul Jambon aime rencontrer d’autres citoyens « à chaque fois que la problématique du logement est abordée. Il faut échanger avec ceux qui n’ont pas nécessairement les mêmes avis que nous, pour travailler à faire évoluer les mentalités après avoir acquis des connaissances. C’est tout l’intérêt du militantisme politique, pour une cause précise et pas dans un esprit partisan ». ● Un militantisme que la jeune Louise Msallan assume pleinement. En 1re littéraire à Toulon, Louise est militante En marche de la première heure, et s’intéresse tout particulièrement aux thématiques de l’éducation et de la culture. Dans le sillage d’une députée quelle juge « très ouverte sur la jeunesse » et qui offre « une belle image de la femme varoise engagée, qui respire l’intelligence et l’ouverture. » Son engagement, Louise le place dans la quête de « solutions efficaces. Ce qui m’anime, c’est le progrès de l’Homme. C’est pourquoi cette initiative est intéressante et nous allons réaliser une synthèse des travaux pour préparer la suite ». ● Ancien professeur puis chef d’établissement en Alsace et dans le sud de la France, Guy-Serge Lévy est très sensible à la problématique de l’éducation. « Et notamment à ce qui se passe dans les CFA (Centres de formation des apprentis, Ndlr) et les lycées professionnels ». « Mon expérience sur le terrain m’amène à être inquiet par rapport aux réformes que prépare le gouvernement par rapport aux CFA. Il n’existe que deux CFA publics en Paca, à Nice et à La Seyne ! » Au risque de « contrarier les syndicats », Guy-Serge Lévy propose de « détruire le monopole de l’Éducation nationale. Pourquoi ne pas confier chaque filière professionnelle au ministère concerné ? » ● Jean-Pierre Guisinano est âgé de 33 ans. Il ne revendique aucun engagement politique. Ce géographe en formation et intermittent du spectacle est venu participer à ces tables rondes car il entend mettre à profit cette expérience « enrichissante » pour « évoquer, ensemble, l’Europe, cette grande institution méconnue». « Je souhaite que la députée fasse remonter nos interrogations et nos observations auprès des instances européennes. La suite ne nous appartient plus... » ● C’est justement au titre de fonctionnaire d’une institution européenne que la Marcheuse Catherine a pris place autour de la même table consacrée à l’Europe. Animatrice du comité En marche pour Carqueiranne, elle s’attache « à être dans l’action plus que dans